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Regnum Galliae Regnum Mariae

COMMUNICATIO IN SACRIS

Rédigé par Ludovicus

COMMUNICATIO IN SACRIS
COMMUNICATIO IN SACRIS
COMMUNICATIO IN SACRIS
COMMUNICATIO IN SACRIS
COMMUNICATIO IN SACRIS

Par «communicatio in sacris» ou communication dans les choses sacrées, on entend « la participation d’un catholique aux cérémonies d’un culte non catholique ». Au sens large, le terme « sacra » comprend toutes les fonctions sacrées ; au sens étroit il s’entend seulement des fonctions du culte public.

«La communication est positive quand un catholique prend part à un culte infidèle, hérétique ou schismatique.

Elle est négative dans l’hypothèse inverse, lorsque c’est un non-catholique qui participe à un culte catholique.

La communication est à la fois active et formelle lorsqu’un catholique participe à un culte hétérodoxe avec l’intention d’honorer Dieu par ce moyen, à la manière des non-catholiques.

La communication est passive et seulement matérielle lorsqu’un catholique assiste à une cérémonie d’un culte hétérodoxe, pour des raisons sérieuses fondées sur les convenances sociales, mais sans avoir l’intention de participer réellement à ce culte en y associant sa pensée » NAZ, Dictionnaire de droit canonique, III, col. 1091

«UNE SEMBLABLE PARTICIPATION ÉQUIVAUT À LA PROFESSION D’UNE FAUSSE RELIGION et par conséquent AU RENIEMENT DE LA RELIGION CATHOLIQUE. Et même au cas où toute idée de reniement puisse être exclue, il demeure toujours trois très graves dommages :

1) le danger de perversion pour le catholique qui y participe ;

2) le scandale, tant des fidèles qui en prennent motif pour mal juger de la personne qui traite avec les adversaires de la foi et peut-être même pour douter de la vérité de cette foi, tant des acatholiques eux-mêmes qui sont confirmés ainsi dans leur erreur ;

3) l’indifférentisme en matière de religion, c’est-à-dire l’approbation extérieure de croyances erronées et l’idée que l’expression externe de sa propre foi est chose négligeable" NAZ, Dictionnaire de droit canonique vol. IV, col. 117. »

CONSÉQUENCES

« Or, les Saints Pères enseignent unanimement que non seulement les hérétiques sont hors de l’Église, mais qu’ils sont également dépossédés ipso facto de toute juridiction et dignité ecclésiastique. Saint Cyprien (lib. 2, epist. 6) affirme : « Nous affirmons qu’absolument aucun hérétique ou schismatique n’a un quelconque pouvoir ou droit »; et il enseigne également (lib. 2, epist. 1) que les hérétiques qui retournent à l’Église doivent être reçus en tant que laïcs, même s’ils ont été auparavant prêtres ou évêques dans l’Église  (1). Saint Optat (lib. 1 cont. Parmen.) enseigne que les hérétiques et schismatiques ne peuvent avoir les clés du Royaume du Paradis, ni lier ou délier. Saint Ambroise (lib. 1 de poenit., ca. 2), Saint Augustin (in Enchir., cap. 65), Saint Jérôme (lib. cont. Lucifer) enseigne de même. » St. Bellarmin, De Rom. Pont…..Et il ajoute: « Conséquemment, l’opinion qui est vraie est la cinquième, selon laquelle le Pape manifestement hérétique cesse de lui-même d’être Pape et la tête, de la même manière qu’il cesse d’être un chrétien et un membre du corps de l’Église ; et pour cette raison, il pourrait être jugé et punit par l’Église. C’est la sentence de tous les anciens Pères »

 

 

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