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Regnum Galliae Regnum Mariae

À PROPOS DE L’UNA CUM

Rédigé par Ludovicus

À PROPOS DE L’UNA CUM

 

Source : Explication des prières et cérémonies de la messe Pierre Lebrun chez Florentin Delaulne Paris 1716 p 325-327

 

….IN PRIMIS QUAE TIBI OFFERIMUS PRO ECCLESIA TUA SANCTA CATHOLICA

Nous offrons le saint sacrifice pour l’Église de Dieu, Ecclesia tua, pour cette Église sainte, par Jésus-Christ, qui l’a lavée dans son sang pour la rendre sainte et sans tache, sancta ; pour cette Église répandue par toute la terre suivant les prophéties, catholica. Dieu ne peut pas manquer de protéger cette Église, qui est son ouvrage ; mais Dieu veut que ceux qui la composent montrent l’amour qu’ils ont pour elle, en demandant les secours dont elle aura toujours besoin contre le monde et contre les puissances de l’Enfer, quine cesseront de l’attaquer jusqu’à la fin des siècles.

QUAM PACIFICARE, CUSTODIRE…

Nous demandons que Dieu la fasse jouir de la paix par toute la terre, malgré les efforts de ses ennemis.

1 Pacificare : qu’il la délivre des persécutions des tyrans, et de toutes les guerres, d’où naissent tant de troubles et de désordres.

2 Custodire : qu’il la garde et la soutienne contre les efforts des hérétiques, et de tous ses ennemis visibles ou invisibles, qui attaquent les fondements de sa foi, et que les portes de l’Enfer ne prévalent jamais contre elle.

3 Adunare : qu’il la préserve des schismes ou qu’il les fasse cesser. Nous prions ici indirectement pour ceux qui ont le malheur d’être dans l’hérésie ou dans le schisme. L’Église ne prie ouvertement pour eux que le Vendredi Saint, dans ces belles oraisons dont le pape saint Célestin fait mention, écrivant, l’an 426 , aux évêques des Gaules. Mais les saints Pères nous ont souvent exhortés à prier pour les schismatiques. « Priez, dit saint Augustin, pour ces brebis dispersées, afin qu’elles viennent, qu’elles s’instruisent, qu’elles aiment, et qu’il n’y ait qu’un troupeau et qu’un pasteur. Donnez-vous bien garde, dit-il ailleurs *, d’insulter ceux qui sont hors de l’église ; mais priez plutôt pour eux, afin qu’ils y entrent. Il y en a qui sont dehors et qui reviennent quand ils en trouvent l’occasion », dit encore le même Père : nous devons prier pour leur réunion, adunare. Nous demandons aussi que Dieu unisse tous les enfants de l’Église, et qu’il les maintienne dans une parfaite unanimité, de sorte qu’iils tiennent le même langage et qu’il n’y ait point de division parmi eux.

*. « Dites au Seigneur : Que vos œuvres sont redoutables ! » Pourquoi redoutables, et non pas aimables? Écoutez cette autre parole du psaume : « Servez le Seigneur avec crainte, et chantez ses louanges avec tremblement ». Qu’est-ce que cela signifie? Entendez la réponse de l’Apôtre : «Travaillez à votre salut», nous dit-il, «avec crainte et avec tremblement». Pourquoi « avec crainte et tremblement? » Il en donne la raison : « Car c’est Dieu qui, par sa volonté, opère en vous le vouloir et le faire». Si donc c’est Dieu qui agit en toi, tu ne fais le bien que par la grâce de Dieu, et non par tes propres forces. Donc, à ta joie unis la crainte; de peur que Dieu n’enlève à ton orgueil ce qu’il a donné à ton humilité. Et afin que vous pussiez comprendre que tel fut pour les Juifs le sort de leur orgueil, eux qui se croyaient justifiés par les œuvres de la loi, et qui tombaient par là même, un autre psaume a dit : «Les uns comptent sur leurs chariots, les autres sur leur cavalerie», comme sur des degrés, sur des instruments d’élévation. «Mais nous», dit le Prophète, «nous nous glorifierons dans le nom du Seigneur notre Dieu. Ceux-là donc mettent leur confiance dans leurs chars et dans leurs coursiers; mais nous, c’est dans le Seigneur notre Dieu que nous mettons notre gloire». Vois comment les uns se glorifient d’eux-mêmes, et comment les autres ne s’exaltent qu’en Dieu. Aussi qu’est-il dit ensuite? «Leurs pieds ont été garrottés, et ils sont tombés. Nous, au contraire, nous nous sommes relevés et redressés ». Écoute, le même langage de la part de Notre-Seigneur lui-même: «Je suis venu», dit-il, «afin d’éclairer ceux qui ne voient point, et d’ôter la vue à ceux qui voient ». Considère d’une part la bonté, et d’autre part une certaine sévérité. Et pourtant, où trouver plus de bonté, plus de miséricorde, plus de justice? Pourquoi dès lors « ceux qui ne voient point doivent-ils voir? » A cause de cette bonté du Seigneur. Pourquoi aussi «ceux qui voient deviendront-ils aveugles? » A cause de leur orgueil. Ils voyaient donc, en effet, et les voilà frappés de cécité? Ils ne voyaient pas, en réalité, seulement ils croyaient voir. Voyez en effet, mes Frères, quand les Juifs disaient : « Sommes-nous donc des aveugles ? » le Seigneur répondit : «Si vous étiez des aveugles, vous n’auriez point de péchés; mais maintenant que vous dites : Nous voyons, votre péché demeure en vous». Tu viens au médecin et tu dis que tu vois? Plus de collyres alors, tu demeureras aveugle; avoue que tu es aveugle, et mérite ainsi de voir. Considère les Juifs et considère les Gentils. «Ceux qui ne voient point, verront, dit le Seigneur, et je suis venu pour que ceux qui voient soient frappés d’aveuglement». Les Juifs voyaient Notre-Seigneur Jésus-Christ dans sa chair, les Gentils ne le voyaient point ; voilà que ceux qui l’ont vu l’ont crucifié, ceux qui ne l’ont point vu, ont cru en lui. Qu’avez-vous donc fait, ô Christ? qu’avez-vous fait contre ces superbes? Nous voyons par votre faveur, et nous sommes vos membres. Vous avez caché le Dieu, pour ne montrer que l’homme. Et pourquoi ? « Afin qu’une partie d’Israël tombât dans l’aveuglement et que la plénitude des nations entrât». C’est pour cela que vous avez dérobé le Dieu à leurs regards, pour ne leur offrir que l’homme. Ils voyaient donc, et ne voyaient pas : ils voyaient ce que vous aviez emprunté, et non ce que vous étiez; ils voyaient la forme de l’esclave, et non la forme de Dieu : cette forme de l’esclave qui a fait dire : Mon Père est plus grand que moi, et non la forme de Dieu, au sujet de laquelle vous venez d’entendre : Mon Père et moi sommes un . Ce qu’ils voyaient, ils l’ont saisi; ce qu’ils voyaient ils l’ont crucifié. Ils ont insulté l’homme qu’ils voyaient sans connaître ce qu’il cachait. Écoute ces mots de l’Apôtre : «S’ils l’avaient connu, ils n’eussent jamais crucifié le Seigneur de la gloire». Donc, ô Gentils qui êtes appelés, voyez les branches que Dieu a retranchées dans sa justice, et vous que sa bonté veut bien insérer, et devenus participants de l’olivier fécond, n’allez point vous élever ou vous enorgueillir. «Ce n’est point vous qui portez la racine, mais bien la racine qui vous porte». Soyez plutôt dans l’effroi en voyant retrancher les branches naturelles. Car les Juifs sont les fils des Patriarches et enfants d’Abraham selon la chair. Que dit encore l’Apôtre ? «Mais, diras-tu, ces branches ont été retranchées afin que je fusse inséré à leur place. Il est vrai; leur incrédulité les a fait retrancher; mais toi,  poursuit-il, qui es debout à cause de ta foi, ne cherche pas à t’élever, mais crains; car, si Dieu n’a point épargné les branches naturelles, il ne t’épargnera pas non plus ». Considère ces rameaux qui sont brisés, et toi inséré, loin de t’enorgueillir sur ces rameaux retranchés, dis plutôt à Dieu: «Combien vos œuvres sont redoutables, ô Dieu ! » Mes frères, si nous n’avons point à nous enorgueillir contre les Juifs retranchés du tronc des Patriarches, s’il nous faut plutôt craindre et dire à Dieu : «Combien vos œuvres sont redoutables ! » combien moins nous est-il permis de nous prévaloir contre les blessures de nouveaux retranchements ? Les Juifs ont été retranchés d’abord et les Gentils unis; de cette insertion, les hérétiques ont été de nouveau retranchés ; mais gardons-nous de nous prévaloir contre eux, de peur qu’en insultant à ces malheureux retranchés, nous ne méritions de l’être à notre tour. Quel que soit l’évêque dont vous entendiez la voix, je vous en supplie, mes frères, vous tous qui êtes dans le sein de l’Église, gardez-vous de toute insulte contre ceux qui sont dehors ; mais plutôt priez pour eux, afin qu’ils rentrent à l’intérieur. «Car Dieu a la puissance de les enter de nouveau». C’est là ce que l’Apôtre a dit des Juifs, et qui s’est accompli en eux. Le Seigneur ressuscita, et beaucoup embrassèrent la foi : ils ne le connurent point en le crucifiant, et néanmoins plus tard ils crurent en lui, et un tel forfait leur fut pardonné. Le sang du Seigneur a été répandu et pardonné à des homicides, pour ne pas dire à des déicides: «Car s’ils eussent connu le Seigneur de la gloire, ils ne l’eussent jamais crucifié». Naguère donc, Dieu a pardonné aux homicides le sang innocent qu’ils avaient répandu ; ils ont bu par la grâce ce même sang versé par leur fureur. «Dites donc à Dieu : Combien vos œuvres sont redoutables ! » Pourquoi redoutables ? « Parce qu’une partie d’Israël est tombée dans l’aveuglement jusqu’à ce que la plénitude des nations entrât dans l’Église». O plénitude des nations, dites à Dieu : « Combien vos œuvres sont redoutables !» Réjouissez-vous, mais avec tremblement, ne vous élevez point au-dessus des rameaux retranchés. Dites à Dieu: Combien vos œuvres sont redoutables ! » Saint Augustin Commentaire sur le psaume 65

 

4 Regere : Nous demandons qu’afin que l’église se conserve des divisions et contre toutes sortes de désordres, Dieu daigne conduire l’esprit et le cœur de tous ceux qui la composent ; c’est à dire qu’il inspire à tous les pasteurs les mêmes vues, les mêmes sentiments, les mêmes règles conformes aux vérités de l’Évangile, le même amour de l’ordre et de la discipline ; et aux fidèles une entière soumission pour les pasteurs, qui les conduisent dans l’esprit de l’unanimité.

UNA CUM FAMULO TUO….avec notre pape N. votre serviteur, Saint Paul nous recommande de prier pour nos pasteurs. Nous nommons en particulier et en premier lieu l’évêque du premier Siège, qu’on appelle seul et par honneur le saint-père, notre pape, c’est-à-dire, notre père. Il est bien juste qu’en priant pour l’unité de l’Église on prie pour celui qui est le centre de la communion, qui préside à cette Église, dit saint Irénée, avec laquelle il faut que toute autre Église convienne. Il préside comme vicaire de Jésus-Christ, comme successeur de saint Pierre, sur lequel l’Église a été établie. Dieu l’établit sur celui-là seul, dit saint Cyprien, afin de montrer, dès l’origine même de l’Église, l’unité qui lui est essentielle. Les Grecs comme les Latins ont observé anciennement et fort longtemps cet usage de prier pour le pape dans la liturgie. Ils nommoient le pape, et ensuite leur patriarche.

On remarque au cinquième siècle, comme un fait énorme, que Dioscore, patriarche d’Alexandrie, eût osé ôter des diptyques, ou des tables, le pape saint Léon…….

 

D’où l’on peut conclure : que l’on prie pour le pape, ce qui implique qu’il le soit, car il est le centre de la communion en dehors de laquelle on n’est plus catholique.

L’una cum Francisco (Benedetto, Joanne Paulo…), implique qu’il soit catholique, qu’il soit le centre de la communion et de l’unité, et donc, qui ne la cherche pas ailleurs ou dans un futur, voilà le problème.

On se rappelle que Mgr Lefebvre, lui-même, disait que cette église conciliaire était hérétique et schismatique par rapport à la Tradition, à l’Église catholique, et que tout prélat, l’était aussi, dans la mesure de son adhésion à cette église, or qui niera que, Roncalli, Montini, Wojtyla, Ratzinger, Bergoglio adhèrent à 100% et promeuvent la nouvelle religion de cette nouvelle église issue du Concile.

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