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Regnum Galliae Regnum Mariae

IIème Dimanche après Pâques

14 Avril 2024 , Rédigé par Ludovicus

IIème Dimanche après Pâques

Introït

La terre est remplie de la miséricorde du Seigneur, alléluia ; les cieux ont été affermis par la parole du Seigneur, alléluia, alléluia. Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur ; c’est aux hommes droits que sied la louange.

Collecte

Dieu, qui, par l’humilité de votre Fils, avez relevé le monde abattu : accordez à vos fidèles une allégresse constante, et faites jouir des joies éternelles ceux que vous avez arrachés aux dangers d’une mort sans fin.

Épitre 1 P 2, 21-25

Mes bien-aimés, le Christ a souffert pour nous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces : lui qui n’a pas commis de péché, et dans la bouche duquel ne s’est pas trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, et, maltraité, ne faisait point de menaces, mais se livrait à celui qui le jugeait injustement ; lui qui a porté lui-même nos péchés dans son corps sur le bois, afin qu’étant morts au péché, nous vivions à la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. Car vous étiez comme des brebis errantes ; mais vous êtes retournés maintenant au pasteur et au gardien de vos âmes.

Évangile Jn. 10, 11-16

En ce temps-là, Jésus dit aux pharisiens : Je suis le bon pasteur. Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, et celui qui n’est point pasteur, à qui les brebis n’appartiennent pas, voit venir le loup, et abandonne les brebis, et s’enfuit ; et le loup ravit et disperse les brebis. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. Je suis le bon pasteur, et je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; celles-là aussi, il faut que je les amène, et elles écouteront ma voix, et il n’y aura qu’une seule bergerie et qu’un seul pasteur.

Secrète

Que cette oblation sacrée attire toujours sur nous, Seigneur, votre bénédiction salutaire ; en sorte que ce qu’elle opère en ce mystère, elle l’achève par sa vertu.

Postcommunion

Accordez-nous, s’il vous plaît, ô Dieu tout-puissant, qu’obtenant de vous la grâce d’une nouvelle vie, nous nous glorifiions toujours de ce bienfait que nous vous devons.

 

Ad régias Agni dapes,
Stolis amícti cándidis,
Post tránsitum Maris Rubri,
Christo canámus Príncipi :
Au royal banquet de l’Agneau,
revêtus de nos robes blanches,
après le passage de la mer Rouge,
chantons au Christ notre Chef :
Divína cuius cáritas
Sacrum propínat sánguinem,
Almíque membra córporis
Amor sacérdos ímmolat.
C’est lui dont la charité divine
nous verse à boire le sang sacré,
son amour est le sacrificateur qui immole
les membres du corps nourricier.
Sparsum cruórem póstibus
Vastátor horret Angelus :
Fugítque divísum mare ;
Mergúntur hostes flúctibus.
Le sang dont nos portes sont marquées
remplit de crainte l’Ange exterminateur :
la mer, divisée en deux, fuit devant nous ;
les ennemis sont submergés dans les flots.
Iam Pascha nostrum Christus est,
Paschális idem víctima,
Et pura puris méntibus
Sinceritátis ázyma.
Notre Pâque, maintenant, c’est le Christ :
il est notre victime pascale ;
il est pour les cœurs purs,
le pur azyme de la sincérité.
O vera cæli víctima,
Subiécta cui sunt tártara,
Solúta mortis víncula,
Recépta vitæ prǽmia.
O victime véritable, venue du ciel,
par qui les enfers sont domptés,
les liens de la mort brisés,
les dons de la vie recouvrés !
Victor subáctis ínferis,
Trophǽa Christus éxplicat ;
Cælóque apérto, súbditum
Regem tenebrárum trahit.
Vainqueur de la mort terrassée,
le Christ déploie son étendard ;
il rouvre le ciel, et traîne
en captif le roi des ténèbres.
Ut sis perénne méntibus
Paschále, Iesu, gáudium,
A morte dira críminum
Vitæ renátos líbera.
Pour être toujours, de nos âmes,
ô Jésus, la joie pascale
libérez de la cruelle mort du péché,
ceux que vous avez fait renaître à la vie.
Deo Patri sit glória,
Et Fílio qui a mórtuis
Surréxit ac Paráclito,
In sempitérna sǽcula.
Amen.
Gloire soit rendue à Dieu le Père,
et au Fils ressuscité d’entre les morts,
ainsi qu’au Paraclet,
dans les siècles éternels. Ainsi soit-il.

Office

4e leçon

Sermon de saint Léon, Pape

Mes bien-aimés, les jours qui se sont écoulés entre la résurrection du Seigneur et son ascension, n’ont point passé d’un cours infructueux et inutile pour nous ; mais en ces jours, de grands sacrements ont été confirmés, de grands mystères révélés. En ces jours, la crainte d’une mort funeste nous a été enlevée, et non seulement l’immortalité de l’âme, mais aussi la résurrection de la chair nous a été manifestée. C’est en ces jours que le Saint-Esprit s’est répandu dans tous les Apôtres par l’insufflation du Seigneur, et que le bienheureux Apôtre Pierre, élevé au-dessus de tous, s’est vu confier, après les clefs du royaume, le soin du troupeau du Seigneur.

5e leçon

C’est pendant ces jours que le Seigneur se joint, comme troisième compagnon de voyage, à deux disciples qui font route ensemble, et qu’afin de dissiper toutes les ténèbres de nos doutes, il reproche à ces hommes craintifs et tremblants leur lenteur à croire. Leurs cœurs, alors, sont éclairés, la flamme de la foi s’y allume, et, de tièdes qu’ils étaient, ils deviennent pleins d’ardeur, tandis que le Seigneur leur découvre le sens des Écritures. Pendant qu’ils sont à table, leurs yeux s’ouvrent aussi, et c’est au moment de la fraction du pain. Combien plus heureusement furent alors ouverts les yeux de ces disciples, auxquels le Seigneur manifestait en sa personne la glorification de leur propre nature, que ne l’avaient été ceux de nos premiers parents, pour sentir la confusion qu’ils avaient méritée par leur désobéissance.

6e leçon

Cependant malgré ces faits et d’autres miracles, les disciples demeuraient agités de pensées de crainte, bien que le Seigneur eût apparu au milieu d’eux et qu’il leur eût dit : Paix à vous ! Pour ne pas laisser se fixer dans leur esprit le doute qui s’élevait dans leur cœur (car ils croyaient voir un esprit et non un corps), le Sauveur leur montre la fausseté de ces pensées si peu conformes à la vérité ; il met sous les yeux des disciples qui doutaient encore les marques de son crucifiement demeurées dans ses mains et dans ses pieds ; il les invite à les examiner attentivement et à les toucher. Les vestiges des blessures faites par la lance et par les clous étaient conservés pour guérir les plaies des cœurs infidèles, et pour que l’on crût, non d’une foi chancelante, mais comme l’objet d’une connaissance très certaine, que cette même nature qui avait été gisante dans le tombeau, devait s’asseoir avec le Fils de Dieu sur le trône de son Père.

7e leçon

Homélie de saint Grégoire, Pape

Vous avez entendu, mes très chers frères, dans la lecture du saint Évangile, un enseignement qui vous concerne ; vous y avez appris aussi à quelle épreuve nous sommes mis, (nous, vos pasteurs). Celui qui est bon, non par une grâce accidentelle, mais par l’essence de sa nature, vous dit : « Moi je suis le bon pasteur. » Et nous donnant le modèle de cette même bonté à imiter, il ajoute : « Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. » Il a fait ce qu’il a enseigné ; il nous a donné l’exemple de ce qu’il a commandé. Le bon pasteur a donné sa vie pour ses brebis, afin de convertir, dans notre sacrement, son corps et son sang, et d’en rassasier tous ceux qu’il avait rachetés.

8e leçon

La voie que nous devons suivre, au mépris de la mort, nous a été montrée ; l’exemple auquel nous devons nous conformer a été mis sous nos yeux. Notre premier devoir est d’employer charitablement nos biens extérieurs en faveur des brebis du Christ ; mais il nous faut encore, s’il est nécessaire, donner notre vie pour elles. De ce premier degré de sacrifice, qui est le moindre, on arrive jusqu’au dernier, qui est plus grand. Comme la vie l’emporte beaucoup en excellence sur les biens terrestres qui nous sont extérieurs, celui qui ne donne pas ses biens pour ses brebis, donnera-t-il jamais pour elles sa propre vie ?

9e leçon

Il en est qui, aimant davantage les biens de la terre que leurs brebis, ne méritent plus le nom de pasteurs ; de ceux-là l’Évangile ajoute aussitôt : « Mais le mercenaire, et celui qui n’est point pasteur, celui dont les brebis ne sont pas le bien propre, voyant le loup venir, laisse là les brebis et s’enfuit. » On n’appelle point pasteur, mais mercenaire, celui qui fait paître les brebis du Seigneur dans l’espoir de récompenses temporelles, et non par le motif d’un amour sincère. C’est un mercenaire qui tient la place de pasteur, mais ne cherche pas le bien des âmes, celui qui désire avec avidité les commodités de la vie présente, se complaît en l’honneur attaché à sa charge, se nourrit de gains temporels, et se réjouit des égards que les hommes ont pour lui.

Ce Dimanche est désigné sous l’appellation populaire de Dimanche du bon Pasteur, parce qu’on y lit à la Messe le passage de l’Évangile de saint Jean où notre Seigneur se donne à lui-même ce titre. Un lien mystérieux unit ce texte évangélique au temps où nous sommes ; car c’est en ces jours que le Sauveur des hommes, établissant et consolidant son Église, commença par lui donner le Pasteur qui devait la gouverner jusqu’à la consommation des siècles.

Selon le décret éternel, l’Homme-Dieu, après quelques jours encore, doit cesser d’être visible ici-bas. La terre ne le reverra plus qu’à la fin des temps, lorsqu’il viendra juger les vivants et les morts. Cependant il ne saurait abandonner cette race humaine pour laquelle il s’est offert en sacrifice sur la croix, qu’il a vengée de la mort et de l’enfer en sortant victorieux du tombeau. Il demeurera son Chef dans les deux ; mais sur la terre qu’aurons-nous pour suppléera sa présence ? Nous aurons l’Église. C’est à l’Église qu’il va laisser toute son autorité sur nous ; c’est entre les mains de l’Église qu’il va remettre le dépôt de toutes les vérités qu’il a enseignées ; c’est l’Église qu’il va établir dispensatrice de tous les moyens de salut qu’il a destinés aux hommes.

Cette Église est une vaste société dans laquelle tous les hommes sont appelés à entrer ; société composée de deux sortes de membres, les uns gouvernant et les autres gouvernés, les uns enseignant et les autres enseignés, les uns sanctifiant et les autres sanctifiés. Cette société immortelle est l’Épouse du Fils de Dieu : c’est par elle qu’il produit ses élus. Elle est leur mère unique : hors de son sein le salut ne saurait exister pour personne.

Mais comment cette société subsistera-t-elle ? Comment traversera-t-elle les siècles, et arrivera-t-elle ainsi jusqu’au dernier jour du monde ? Qui lui donnera l’unité et la cohésion ? Quel sera le lien visible entre ses membres, le signe palpable qui la désignera comme la véritable Épouse du Christ, dans le cas où d’autres sociétés prétendraient frauduleusement lui ravir ses légitimes honneurs ? Si Jésus eût dû rester au milieu de nous, nous ne courions aucun risque ; partout où il est, là est aussi la vérité et la vie ; mais « il s’en va », nous dit-il, et nous ne pouvons encore le suivre. Écoutez donc, et apprenez sur quelle base il a établi la légitimité de son unique Épouse.

Durant sa vie mortelle, étant un jour sur le territoire de Césarée de Philippe, ses Apôtres assemblés autour de lui, il les interrogea sur l’idée qu’ils avaient de sa personne. L’un d’eux, Simon, fils de Jean ou Jonas, et frère d’André, prit la parole, et lui dit : « Vous êtes le Christ, Fils du « Dieu vivant ». Jésus reçut avec bonté ce témoignage qu’aucun sentiment humain n’avait suggéré à Simon, mais qui sortait de sa conscience divinement inspirée à ce moment ; et il déclara à cet heureux Apôtre que désormais il n’était plus Simon, mais Pierre. Le Christ avait été désigné par les Prophètes sous le caractère symbolique de la pierre ; en attribuant aussi solennellement à son disciple ce titre distinctif du Messie, Jésus donnait à entendre que Simon aurait avec lui un rapport que n’auraient pas les autres Apôtres. Mais Jésus continua son discours. Il avait dit à Simon : « Tu es Pierre » ; il ajouta : « et sur cette Pierre je bâtirai mon Église ».

Pesons ces paroles du Fils de Dieu : « Je bâtirai mon Église. » Il a donc un projet : celui de bâtir une Église. Cette Église, ce n’est pas maintenant qu’il la bâtira ; cette œuvre est encore différée ; mais ce que nous savons déjà avec certitude, c’est que cette Église sera bâtie sur Pierre. Pierre en sera le fondement, et quiconque ne posera pas sur Pierre ne fera pas partie de l’Église. Écoutons encore : « Et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre mon Église. » Dans le style des Juifs les portes signifient les puissances ; ainsi l’Église de Jésus sera indestructible, malgré tous les efforts de l’enfer. Pourquoi ? Parce que le fondement que Jésus lui aura donné sera inébranlable. Le Fils de Dieu continue : « Et je te donnerai les clefs du Royaume des cieux. » Dans le langage des Juifs, les clefs signifient le pouvoir de gouvernement, et dans les paraboles de l’Évangile le Royaume de Dieu signifie l’Église qui doit être bâtie par le Christ. En disant à Pierre, qui ne s’appellera plus Simon : « Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux, » Jésus s’exprimait comme s’il lui eût dit : « Je te ferai le Roi de cette Église, dont tu seras en même temps le fondement. » Rien n’est plus évident ; mais ne perdons pas de vue que toutes ces magnifiques promesses regardaient l’avenir.

Or, cet avenir est devenu le présent. Nous voici arrivés aux dernières heures du séjour de Jésus ici-bas. Le moment est venu où il va remplir sa promesse, et fonder ce Royaume de Dieu, cette Église qu’il devait bâtir sur la terre. Fidèles aux ordres que leur avaient transmis les Anges, les Apôtres se sont rendus en Galilée. Le Seigneur se manifeste à eux sur le bord du lac de Tibériade, et après un repas mystérieux qu’il leur a préparé, pendant qu’ils sont tous attentifs à ses paroles, il interpelle tout à coup son disciple : « Simon, fils de Jean, lui dit-il, m’aimes-tu ? » Remarquons qu’il ne lui donne pas en ce moment le nom de Pierre ; il se replace au moment où il lui dit autrefois : « Simon, fils de Jonas, tu es Pierre ; » il veut que les disciples sentent le lien qui unit la promesse et l’accomplissement. Pierre, avec son empressement accoutumé, répondu l’interrogation de son Maître : « Oui, Seigneur ; vous savez que je vous aime. » Jésus reprend la parole avec autorité : « Pais mes agneaux, » dit-il au disciple. Puis réitérant la demande, il dit encore : « Simon fils de Jean, m’aimes-tu ? » Pierre s’étonne de l’insistance avec laquelle son Maître semble le poursuivre ; toutefois il répond avec la même simplicité : « Oui, Seigneur ; vous savez que je vous aime. » Après cette réponse, Jésus répète les mêmes paroles d’investiture : « Pais mes agneaux. »

Les disciples écoutaient ce dialogue avec respect ; ils comprenaient que Pierre était encore une fois mis à part, qu’il recevait en ce moment quelque chose qu’ils ne recevraient pas eux-mêmes. Les souvenirs de Césarée de Philippe leur revenaient à l’esprit, et ils se rappelaient les égards particuliers que leur Maître avait toujours eus pour Pierre depuis ce jour. Cependant, tout n’était pas terminé encore. Une troisième fois Jésus interpelle Pierre : « Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » A ce coup l’Apôtre n’y tient plus. Ces trois appels que fait Jésus à son amour ont réveillé en lui le triste souvenir des trois reniements qu’il eut le malheur de prononcer devant la servante de Caïphe. Il sent une allusion à son infidélité encore si récente, et c’est en demandant grâce qu’il répond cette fois avec plus de componction encore que d’assurance : « Seigneur, dit-il, tout vous est connu ; vous savez que je vous aime. » Alors le Seigneur mettant le dernier sceau à l’autorité de Pierre, prononce ces paroles imposantes : « Pais mes brebis ».

Voilà donc Pierre établi Pasteur par celui-là même qui nous a dit : « Je suis le bon Pasteur. » D’abord le Seigneur a donné à son disciple et par deux fois le soin des agneaux ; ce n’était pas encore l’établir Pasteur ; mais quand il le charge de paître aussi les brebis, le troupeau tout entier est placé sous son autorité. Que l’Église paraisse donc maintenant, qu’elle s’élève, qu’elle s’étende ; Simon fils de Jean en est proclamé le Chef visible. Est-elle un édifice, cette Église ? Il en est la Pierre fondamentale. Est-elle un Royaume ? Il en tient les Clefs, c’est-à-dire le sceptre. Est-elle une bergerie ? Il en est le Pasteur.

Oui, elle sera une bergerie, cette Église que Jésus organise en ce moment, et qui se révélera au jour de la Pentecôte. Le Verbe de Dieu est descendu du ciel « pour réunir en un les enfants de Dieu qui auparavant étaient dispersés », et le moment approche où il n’y aura plus « qu’une « seule bergerie et un seul Pasteur ». Nous vous bénissons, nous vous rendons grâces, ô notre divin Pasteur ! C’est par vous qu’elle subsiste et qu’elle traverse les siècles, recueillant et sauvant toutes les âmes qui se confient à elle, cette Église que vous fondez en ces jours. Sa légitimité, sa force, son unité, lui viennent de vous, son Pasteur tout-puissant et tout miséricordieux. Nous vous bénissons aussi et nous vous rendons grâces, ô Jésus, pour la prévoyance avec laquelle vous avez pourvu au maintien de cette légitimité, de cette force, de cette unité, en nous donnant Pierre votre vicaire, Pierre notre Pasteur en vous et par vous, Pierre à qui brebis et agneaux doivent obéissance, Pierre en qui vous demeurez visible, ô notre divin Chef, jusqu’à la consommation des siècles.

 

 

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