Le plus grand révolutionnaire de tous les temps
Pendant que François nous distrayait par ses bergogliades et sa théologie de la praxis, l'expert en révolution, dynamitait la fonction la plus élevée sur terre, le Souverain Pontificat en inventant la Papauté à deux têtes, ce que son secrétaire n'a pas peur d'appeler une transformation du munus petrinien.
.....En ce sens, ce n’est pas du secret de Fatima que nous devons partir pour comprendre l’existence d’une tragédie dans l’Eglise, mais bien de la crise de l’Eglise pour comprendre la signification ultime du secret de Fatima. Une crise qui remonte aux années soixante du XXème siècle, mais qui, avec l’abdication de Benoît XVI et le pontificat du Pape François, a connu une accélération impressionnante.
Tandis que la Salle de Presse du Vatican s’empressait de désamorcer le cas Döllinger, une autre bombe explosait avec une détonation bien plus forte. Lors de la présentation du livre du professeur don Roberto Regoli, Oltre la crisi della Chiesa. Il pontificato di Benedetto XVI (Au-delà de la crise de l’Eglise. Le pontificat de Benoît XVI), qui se déroula dans l’aula magna de l’Université Pontificale Grégorienne, Mgr Georg Gänswein soulignait l’acte de renonciation du pape Ratzinger en ces termes : «Depuis le 11 février 2013, le ministère papale n’est plus le même que celui d’avant. Il est et reste le fondement de l’Eglise catholique ; et cependant il est un fondement que Benoît XVI a profondément et durablement transformé au cours de son pontificat d’exception ».
Selon l’archevêque Gänswein, la démission du pape théologien est « épocale » parce qu’elle a introduit dans l’Eglise catholique la nouvelle institution du pape émérite en transformant le concept de munus petrinum, “ministère pétrinien”. « Avant et après sa démission, Benoît a entendu et entend son devoir comme une participation à un tel “ministère pétrinien”. Il a quitté le trône pontifical et pourtant, par le pas du 11 février 2013, il n’a aucunement abandonné ce ministère. Il a au contraire intégré l’office personnel avec une dimension collégiale et synodale, presque un ministère en commun. (…) Depuis l’élection de son successeur François le 13 mars 2013, il n’y a donc pas deux papes, mais de facto un ministère élargi – avec un membre actif et un membre contemplatif. C’est pour cela que Benoît XVI n’a renoncé ni à son nom, ni à la soutane blanche. C’est pour cela que l’appellation correcte pour s’adresser à lui est encore aujourd’hui “Sainteté”. Et c’est pour cela, en outre, qu’il ne s’est pas retiré dans un monastère isolé, mais à l’intérieur du Vatican – comme s’il avait fait seulement un pas de côté pour laisser la place à son successeur et à une nouvelle étape dans l’histoire de la papauté. (…) Par un acte d’une audace extraordinaire, il a au contraire renouvelé cette charge (même contre l’avis de conseillers bien intentionnés et sans doute compétents) et par un dernier effort, il l’a renforcée (comme je l’espère). Cela, certes, seule l’histoire pourra le prouver. Mais dans l’histoire de l’Eglise, il restera que, en l’an 2013, le célèbre théologien sur le Trône de Pierre est devenu le premier “Papus emeritus” de l’histoire ».
Ce discours a un caractère explosif, et démontre à lui seul que nous ne sommes pas au-delà, mais plus que jamais dans la crise de l’Eglise. La papauté n’est pas un ministère qui peut être « élargi », parce qu’elle est un “office”, attribué par Jésus-Christ en personne à un unique successeur de Pierre. Ce qui distingue l’Eglise catholique de toute autre église ou religion, c’est précisément l’existence d’un principe unitaire et indivisible incarné dans la personne du Souverain Pontife. Le discours de Mgr Gänswein suggère une Église à deux têtes et ajoute de la confusion à une situation déjà trop confuse. Source Correspondance européenne
Le premier "emeritus" de l'histoire. Le plus grand destructeur de l'office de Pierre du Souverain Pontificat
La subversion de la Papauté par les papes en quelques images :
"Si Dieu était votre Père, vous m'aimeriez, car c'est de Dieu que je suis sorti et que je viens; et je ne suis pas venu de moi-même, mais c'est lui qui m'a envoyé
Pourquoi ne reconnaissez-vous pas mon langage? Parce que vous ne pouvez entendre ma parole.
Le père dont vous êtes issus, c'est le diable, et vous voulez accomplir les desseins de votre père.
Il a été homicide dès le commencement, et n'est point demeuré dans la vérité, parce qu'il n'y a point de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et père du mensonge.
Et moi, parce que je vous dis la vérité, vous ne me croyez pas.
Qui de vous me convaincra de péché? Si je dis la vérité, pourquoi ne me croyez-vous pas?
Celui qui est de Dieu entend la parole de Dieu; c'est parce que vous n'êtes pas de Dieu que vous ne l'entendez pas."Jn 8, 42-47