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Regnum Galliae Regnum Mariae

Jeudi saint en la Cène du Seigneur

13 Avril 2017 , Rédigé par Ludovicus

Jeudi saint en la Cène du Seigneur

Introït

Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés. Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.

Collecte

O Dieu, qui avez puni la perfidie de Judas et récompensé la confession du larron, faites-nous ressentir l’effet de votre miséricorde, afin que Notre Seigneur Jésus-Christ, qui, dans sa Passion, les a traités tous deux selon leur mérite, détruise en nous les traces du vieil homme et nous accorde la grâce de sa résurrection.

Epitre

Mes frères, lorsque vous vous assemblez comme vous faites, ce n’est plus manger le souper du Seigneur. Car chacun se hâte de prendre son repas à part. Et ainsi l’un n’a rien à manger tandis que l’autre fait des excès. N’avez-vous donc pas vos maisons pour y boire et pour y manger ? ou méprisez-vous l’Église de Dieu et voulez-vous faire honte à ceux qui n’ont rien ? Que vous dirai-je à ce sujet ? Faut-il vous louer ? Non, je ne vous en loue point. C’est du Seigneur même que j’ai appris ce que je vous ai enseigné à mon tour : à savoir, que le Seigneur Jésus, dans la nuit même où il fut livré, prit du pain et, ayant rendu grâces, le rompit et dit : Prenez et mangez, ceci est mon corps, qui sera livré pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. Il prit de même le calice, après avoir soupe, et il dit : Ce calice est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous le boirez. En effet, toutes les fois que vous mangerez de ce pain et que vous boirez de ce calice, vous annoncerez la mort du Seigneur jusqu’à ce qu’il vienne. Or, quiconque mangera de ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement sera coupable du corps et du sang du Seigneur. Que l’homme donc s’éprouve soi-même et qu’ainsi il mange de ce pain et boive de ce calice. Car celui qui le mange et le boit indignement, mange et boit sa propre condamnation, ne faisant pas le discernement qu’il doit du corps du Seigneur. C’est pour cela que parmi vous beaucoup sont débiles et languissants et que plusieurs sont morts. Si nous nous examinions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés de Dieu. Mais le Seigneur nous juge et nous châtie, afin que nous ne soyons pas condamnés avec ce monde.

Evangile

Avant la fête de Pâque, Jésus sachant que son heure était venue de passer de ce monde à son Père, comme il avait aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’à l’excès. Et après le souper, le démon ayant déjà mis dans le cœur de Judas Iscariote, fils de Simon, le dessein de le trahir, Jésus, qui savait que son Père lui avait donné tout pouvoir, qu’il était sorti de Dieu et qu’il retournait à Dieu, se leva de table, ôta son manteau et, ayant pris un linge, il s’en ceignit. Puis il versa de l’eau dans un bassin, il se mit à laver les pieds de ses disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait attaché autour de lui. Il vint donc à Simon-Pierre. Mais Pierre lui dit : « Quoi, Seigneur, vous me laveriez les pieds ! » Jésus lui répondit : « Vous ne comprenez pas maintenant ce que je fais, mais vous le saurez bientôt. » Pierre lui dit : « Jamais vous ne me laverez les pieds. » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi. » Simon Pierre lui dit : « Seigneur, non seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête. » Jésus lui dit : « Celui que le bain a déjà purifié n’a besoin que de se laver les pieds ; il est pur dans tout son corps ; pour vous, vous êtes purs, mais non pas tous. » Il connaissait celui qui le devait trahir, c’est pourquoi il dit : Vous n’êtes pas tous purs. Après donc qu’il leur eut lavé les pieds et qu’il eut repris son manteau, il se remit à table et leur dit : « Savez-vous ce que je viens de faire ? Vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez, vous aussi vous laver les pieds les uns aux autres. Car je vous ai donné l’exemple, afin que, comme je vous ai fait, vous fassiez aussi.

Jeudi saint en la Cène du Seigneur

Offertoire

La droite du Seigneur a signalé sa force ; sa droite m’a élevé, je ne mourrai pas ; au contraire, je vivrai et je raconterai les œuvres du Seigneur.

Postcommunion

Rassasiés, Seigneur, de cette nourriture de vie, faites, ô notre Dieu, que nous obtenions par votre grâce, dans l’immortalité, ce que nous célébrons pendant le cours de notre vie ici-bas.

 

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