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Regnum Galliae Regnum Mariae

Le Christ-Roi

29 Octobre 2017 , Rédigé par Ludovicus

Le Christ-Roi

Introït

L’Agneau qui a été égorgé, est digne de recevoir la puissance, la divinité, la sagesse, la force, l’honneur. A Lui la gloire et le pouvoir dans les siècles des siècles. O Dieu, donnez au Roi votre jugement : et au Fils du Roi votre justice.

Collecte

Dieu tout-puissant et éternel, qui avez voulu restaurer tout dans la personne de votre Fils bien-aimé, le Roi de l’univers : accordez dans votre bonté, que toutes les familles des nations, qui vivent en désaccord à cause de la blessure du péché, se soumettent à son très doux pouvoir. Lui qui vit.

Épître Col. 1, 12-20.

Mes Frères : Rendons grâces à Dieu le Père, qui nous a rendus dignes d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière, qui nous a arrachés à la puissance des ténèbres, et nous a fait passer dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, par son sang et la rémission des péchés ;

qui est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature.

Car c’est par Lui que toutes choses ont été créées dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, soit Trônes, soit Dominations, soit Principautés, soit Puissances :

tout a été créé par Lui, et en Lui ;

et Lui-même est avant tous,

et tout subsiste en Lui.

Et Lui-même est le chef du corps de l’Église :

Il est le principe, le premier-né d’entre les morts, afin qu’en toutes choses il garde la primauté ;

parce qu’il a plu au Père que toute plénitude habitât en Lui ;

et de se réconcilier par Lui toutes choses, pacifiant par le sang de sa croix, soit ce qui est sur la terre, soit ce qui est dans les cieux, en Jésus-Christ Notre-Seigneur.

Évangile Jn. 18, 33-37.

En ce temps-là : Pilate dit à Jésus : Es-tu le roi des Juifs ?

Jésus répondit : Dis-tu cela de toi-même, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ?

Pilate répondit : Est-ce que je suis Juif, moi ? Ta nation et les princes des prêtres t’ont livré à moi ; qu’as-tu fait ?

Jésus répondit : Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu, pour que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais mon royaume n’est point d’ici.

Pilate lui dit alors : Tu es donc roi ?

Jésus répondit : Tu le dis, Je suis roi. Voici pourquoi Je suis né, et pourquoi je suis venu dans le monde : pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité, écoute ma voix.

Secrète

Nous vous offrons, Seigneur, le sacrifice de la réconciliation de l’homme : faites, nous vous prions, que Celui que nous immolons dans ce sacrifice, accorde Lui-même à toutes les nations les dons d’unité et de paix Jésus-Christ votre Fils, notre Seigneur : Qui vit.

Communion

Le Seigneur siègera comme Roi éternellement : le Seigneur bénira son peuple dans la paix.

Postcommunion

Ayant reçu l’aliment de l’immortalité, nous vous prions, Seigneur : puissions-nous, qui nous glorifions de combattre sous l’étendard du Christ, régner toujours avec Lui dans le céleste séjour : Lui qui vit

Office

Leçons des Matines

AU PREMIER NOCTURNE.

De l’Épître de saint Paul Apôtre aux Colossiens.

Première leçon. Chap. 1, 3-8 Nous ne cessons de rendre grâces à Dieu, Père de notre Seigneur Jésus Christ, en pensant à vous dans nos prières, depuis que nous avons appris votre foi dans le Christ Jésus, et la charité que vous avez à l’égard de tous les Saints, en raison de l’espérance qui vous est réservée dans les cieux. Cette espérance, vous en avez naguère entendu l’annonce dans la Parole de vérité, la Bonne Nouvelle, qui est parvenue chez vous de même que dans le monde entier elle fructifie et se développe ; chez vous elle fait de même depuis le jour où vous avez appris et compris dans sa vérité la grâce de Dieu. C’est Épaphras, notre cher compagnon de service, qui vous en a instruits ; il nous supplée fidèlement comme ministre du Christ, et c’est lui-même qui nous a fait connaître votre dilection dans l’Esprit.
Deuxième leçon. Chap. 1, 9-17 C’est pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous avons reçu ces nouvelles, nous ne cessons de prier pour vous et de demander à Dieu qu’il vous fasse parvenir à la pleine connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle. Vous pourrez ainsi mener une vie digne du Seigneur et qui Lui plaise en tout : vous produirez toutes sortes de bonnes œuvres et grandirez dans la connaissance de Dieu ; animés d’une puissante énergie par la vigueur de sa gloire, vous acquerrez une parfaite constance et endurance ; avec joie vous remercierez le Père qui vous a mis en mesure de partager le sort des Saints dans la lumière. Il nous a en effet arrachés à l’empire des ténèbres et nous a transférés dans le royaume de son Fils bien-aimé, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. Il est l’image du Dieu invisible, Premier-Né de toute créature, car c’est en lui qu’ont été créées toutes choses, dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, Trônes, Seigneuries, Principautés, Puissances ; tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses et tout subsiste en lui.
Troisième leçon. Chap. 1, 18-23 Et il est aussi la Tête du Corps, c’est-à-dire de l’Église : II est le Principe, Premier-Né d’entre les morts, (il fallait qu’il obtînt en tout la primauté), car Dieu s’est plu à faire habiter en lui toute la Plénitude et par lui à réconcilier tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix. Vous-mêmes, qui étiez devenus jadis des étrangers et des ennemis, par vos pensées et vos œuvres mauvaises, voici qu’à présent II vous a réconciliés dans son corps de chair, le livrant à la mort, pour vous faire paraître devant Lui saints, sans tache et sans reproche. Il faut seulement que vous persévériez dans la foi, affermis sur des bases solides, sans vous laisser détourner de l’espérance promise par l’Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, je suis devenu le ministre.

AU DEUXIÈME NOCTURNE.

De la lettre encyclique du Pape Pie XI.

Quatrième leçon. L’Année sainte ayant offert plus d’une occasion de glorifier la royauté du Christ, Nous agirons, semble-t-il, de manière pleinement conforme à Notre charge apostolique si, répondant aux demandes qui Nous ont été adressées individuellement ou en commun par de très nombreux cardinaux, évêques et fidèles, Nous terminons cette année en introduisant dans la liturgie de l’Église une fête spéciale de Notre-Seigneur Jésus Christ Roi. Que le Christ soit appelé Roi au sens figuré, en raison du degré suprême d’excellence par lequel il surpasse et domine toutes les créatures, c’est là depuis longtemps un usage communément reçu. On dit ainsi de lui qu’il règne "sur les esprits des hommes", non pas tant à cause de la pénétration de son intelligence ou de la profondeur de sa science que parce qu’il est lui-même la Vérité et que les hommes doivent puiser en lui la vérité et l’accepter avec soumission ; il règne de même "sur les volontés des hommes", non seulement parce qu’à la sainteté de la volonté divine correspondent en lui l’intégrité et l’obéissance parfaites de la volonté humaine, mais aussi parce qu’il donne à notre volonté libre les inspirations qui la portent à s’enflammer pour de nobles buts. Le Christ est enfin reconnu "Roi des cœurs" en raison de sa "charité qui surpasse toute connaissance", ainsi que de sa bonté et de sa tendresse qui attirent les âmes : personne n’a jamais eu et personne n’aura jamais à l’avenir le privilège d’être aimé par toutes les nations, comme l’a été le Christ Jésus. Mais, pour entrer plus profondément dans notre sujet, nul ne saurait nier que le titre de roi et le pouvoir royal doivent, au sens propre du mot, être reconnus au Christ Homme ; c’est seulement en tant qu’il est homme qu’il a reçu du Père "la puissance, l’honneur et la royauté" ; en effet, le Verbe de Dieu, qui a la même substance que le Père, possède nécessairement tout en commun avec le Père et il a donc le pouvoir suprême et absolu sur toutes les créatures.
Cinquième leçon. Le fondement sur lequel reposent cette dignité et cette puissance de Notre-Seigneur est bien Indiqué par Cyrille d’Alexandrie en ces termes : "II possède, en résumé, sur toutes les créatures, un pouvoir qui n’a pas été conquis par la violence, ni reçu d’ailleurs, mais il l’a par son essence et sa nature" ; sa souveraineté se fonde en effet sur cette union admirable qu’on appelle hypostatique. Il en résulte non seulement que le Christ doit être adoré comme Dieu par les anges et par les hommes, mais aussi que les anges et les hommes doivent obéir et se soumettre au pouvoir de cet Homme : ainsi, même au seul titre de l’union hypostatique, le Christ possède l’autorité sur toutes les créatures. Si nous voulons maintenant expliquer brièvement la grandeur et la nature de cette dignité, il est à peine nécessaire de dire qu’elle comporte trois pouvoirs, à défaut desquels elle ne peut guère se concevoir. Des témoignages recueillis dans la Sainte Écriture et concernant la suprématie universelle de notre Rédempteur le montrent de manière surabondante et il faut le croire de foi catholique : le Christ Jésus a été donné aux hommes comme le Rédempteur en qui ils doivent avoir confiance, mais aussi comme le législateur à qui ils doivent obéir. Les évangiles ne rapportent pas tant qu’il a établi des lois qu’ils ne le font voir lui-même établissant ces lois : tous ceux qui observeront ces préceptes, déclare le divin Maître en divers endroits et en des termes différents, prouveront leur charité envers lui et demeureront en son amour. Quant au pouvoir judiciaire, Jésus déclare lui-même aux Juifs qu’il lui a été attribué par le Père, lorsque ceux-ci l’accusent d’avoir violé le repos du sabbat en guérissant miraculeusement un malade : "Le Père ne juge personne, mais il a donné tout jugement au Fils". Ce pouvoir comporte également pour lui le droit (car cette prérogative ne peut être séparée du jugement) de décerner aux hommes encore vivants des récompenses et des châtiments. Mais il faut encore reconnaître au Christ le pouvoir qu’on appelle exécutif : la nécessité d’obéir à son commandement s’impose en effet à tous et cela sous la menace faite aux rebelles de supplices auxquels nul ne saurait se soustraire.
Sixième leçon. Il n’en est pas moins vrai que cette royauté est principalement de nature spirituelle et se rapporte aux réalités spirituelles, ainsi que le montrent les textes bibliques que nous avons rappelés et comme le Christ Seigneur le confirme par sa façon d’agir. En plus d’une occasion en effet, comme les Juifs et les Apôtres eux-mêmes croyaient faussement que le Messie allait rendre la liberté au peuple et rétablir le royaume d’Israël, il leur enleva et détruisit cette opinion et cette espérance vaines ; lorsque la foule d’admirateurs qui l’environnaient voulut le proclamer roi, il refusa le nom et l’honneur, en fuyant et en se cachant ; devant le magistrat romain, il déclara que son royaume n’était pas "de ce monde". Le royaume qu’il propose dans les évangiles est tel que les hommes doivent se préparer à y entrer en faisant pénitence, mais qu’ils ne peuvent y entrer que par la foi et par le baptême, lequel, tout en étant un rite extérieur, signifie et opère cependant la régénération intérieure ; il s’oppose uniquement au royaume de Satan et à la puissance des ténèbres et il demande à ses membres non seulement que, détachant leur cœur des richesses et des biens terrestres, ils pratiquent la douceur et aient faim et soif de la justice, mais encore qu’ils renoncent à eux-mêmes et portent leur croix. Comme le Christ Rédempteur a acquis l’Église par son sang et s’est offert et s’offre perpétuellement comme Prêtre en victime pour les péchés, qui ne voit que la fonction royale elle-même revêt le caractère de ces deux fonctions et y participe ? Ce serait d’ailleurs une grossière erreur de refuser au Christ Homme l’autorité sur les choses civiles, puisqu’il reçoit de son Père un pouvoir tellement absolu sur les êtres créés que tout est placé sous sa souveraineté. C’est pourquoi, par Notre autorité apostolique, Nous instituons la fête de Notre-Seigneur Jésus Christ Roi, qui devra être célébrée dans tout l’univers, chaque année, le dernier dimanche d’octobre, c’est-à-dire le dimanche qui précède la fête de Tous les Saints. Nous ordonnons aussi que soit renouvelée chaque année en ce même jour la consécration du genre humain au Sacré-Cœur de Jésus.

AU TROISIÈME NOCTURNE.

Homélie de saint Augustin, évêque.

Septième leçon. Quel intérêt pour le Roi des siècles de devenir le roi des hommes ? Le Christ n’est pas roi d’Israël pour lever un tribut, pour équiper une armée ou pour combattre des ennemis visibles, mais pour gouverner les âmes, pour veiller à leur salut éternel, et pour conduire au royaume des cieux ceux qui croient, espèrent et aiment. Pour le Fils de Dieu égal au Père, Verbe "par qui tout fut fait", c’est donc une condescendance de consentir à être roi d’Israël et non une promotion. C’est la marque de sa miséricorde, bien loin d’être un accroissement de pouvoir. II est au ciel le Seigneur des anges celui qui reçoit sur terre le nom de roi des Juifs... Mais le Christ n’est-il que roi des Juifs ? Ne l’est-il pas de toutes les nations ? — Bien sûr que si ! Il l’avait dit prophétiquement : "J’ai été constitué par Dieu roi sur Sion, sa montagne sainte, je publierai le décret du Seigneur." Mais, puisqu’il s’agit de la montagne de Sion, on pourrait dire qu’il a été constitué roi des Juifs seulement, aussi les versets suivants déclarent-ils : "Le Seigneur m’a dit : tu es mon fils, c’est moi qui t’engendre aujourd’hui ; demande et je te donnerai les nations pour héritage et pour ta possession les confins de la terre."
Huitième leçon. Jésus répondit : "Mon royaume n’est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes gens auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs. Mais mon royaume n’est pas d’ici." Voici l’enseignement que notre bon Maître a voulu nous donner ; mais il fallait d’abord nous faire connaître quelle fausse opinion les gens (païens ou juifs de qui Pilate l’avait recueillie) s’étaient faite sur le royaume de Dieu. Gomme si le Christ avait été condamné à mort, pour avoir brigué un règne indu ou comme s’il avait fallu s’opposer prudemment au danger que son royaume aurait fait courir soit aux Romains, soit aux Juifs, étant donné la jalousie réciproque habituelle aux souverains !
Neuvième leçon. Le Seigneur aurait pu répondre : "Mon royaume n’est pas de ce monde", dès la première question du procurateur : "Es-tu le roi des Juifs ?". Mais i ! préféra interroger Pilate à son tour : "Dis-tu cela de toi-même, ou d’autres te l’ont-ils dit de moi ?", pour lui prouver d’après sa réponse qu’il s’agissait là d’une accusation jetée par les juifs devant le gouverneur. Ainsi le Christ nous dévoile-t-il les pensées des hommes dans toute leur vanité qu’il connaît fort bien. Après la réponse de Pilate, c’est donc avec plus d’à-propos encore qu’il peut rétorquer, s’adressant à la fois aux Juifs et aux païens : "Mon royaume n’est pas de ce monde."

Le Christ-Roi

Très doux Jésus, Rédempteur du genre humain, jetez un regard sur nous qui sommes humblement prosternés devant votre autel. Nous sommes à vous, nous voulons être à vous, et afin de vous être plus fermement unis, voici que chacun d’entre nous se consacre spontanément à votre Sacré Cœur.

Beaucoup ne vous ont jamais connu, beaucoup ont méprisé vos commandements et vous ont renié. Miséricordieux Jésus, ayez pitié des uns et des autres et ramenez-les tous à votre Sacré Cœur.

Seigneur, soyez le roi, non seulement des fidèles qui ne se sont jamais éloignés de vous, mais aussi des enfants prodigues qui vous ont abandonné ; faites qu’ils rentrent bientôt dans la maison paternelle pour qu’ils ne périssent pas de misère et de faim.

Soyez le roi de ceux qui vivent dans l’erreur ou que la discorde a séparés de vous ; ramenez-les au port de la vérité et à l’unité de la foi, afin que bientôt il n’y ait plus qu’un seul troupeau et qu’un seul pasteur.

Soyez le roi de tous ceux qui sont encore égarés dans les ténèbres de l’idolâtrie ou de l’islamisme, et ne refusez pas de les attirer tous à la lumière de votre royaume.

Regardez enfin avec miséricorde les enfants de ce peuple qui fut jadis votre préféré ; que sur eux aussi descende, mais aujourd’hui en baptême de vie et de Rédemption, le sang qu’autrefois ils appelaient sur leurs têtes.

Accordez, Seigneur, à votre Église une liberté sûre et sans entraves ; accordez à tous les peuples l’ordre et la paix. Faites que d’un pôle du monde à l’autre une seule voix retentisse : « Loué soit le divin Cœur qui nous a acquis le salut! A lui, honneur et gloire dans tous les siècles des siècles! »

Ainsi soit-il. 

 

 

OPORTET ILLUM REGNARE

Depuis l’instant de sa victoire sur le monde, la mort et le prince de ce monde, sur la Croix, Notre Seigneur Jésus-Christ, vrai homme et vrai Dieu, règne assis à la droite du Père en attendant que toutes les nations Lui soient soumises.

Il a missionné ses Apôtres par toute la terre pour cette œuvre, baptiser et enseigner les nations et confié à l’Église les trésors de sa Rédemption, afin qu’elle soit appliquée aux âmes pour leur salut.

Qui pourrait contester, avec un peu de bon sens, que tout doit être soumis au Créateur, que tout doit être soumis au Rédempteur ?

Il est l’Auteur de la vie naturelle et de la vie surnaturelle, le Principe de tout être, de toute vie , qui peut être assez fou pour Lui refuser les hommages qui lui sont dus ?

Que la seule solution pour une société d’être réellement prospère et ordonnée au vrai Bien commun, soit le Règne du Christ-Roi, personne ne peut le nier sans être un insensé.

Il faut qu’il règne dans nos intelligences, dans nos volontés, dans nos familles, dans nos villages, dans nos villes, dans nos provinces, dans nos nations.

Il faut qu’Il règne à Paris, afin que la France soit fidèle aux promesses de son baptême, il faut qu’Il règne à Rome, afin que son Vicaire remplisse la mission qui lui est confiée, il faut qu’Il règne à Moscou, afin que les schismatiques se convertissent, il faut qu’Il règne à Jérusalem, afin d’ouvrir les yeux à nos frères aveuglés, il faut qu’Il règne à Londres, afin que le British Israël, la City, les sectateurs de Mammon, se convertissent et cessent d’asservir les peuples ; il faut qu’Il règne à New-York, afin que ce pays maçonnique cesse de diffuser sa culture de perversion et son matérialisme ; il faut qu’Il règne à Pékin, afin que l’empire rouge soit libéré du joug de Satan ; il faut qu’Il règne à New-Delhi,  afin que cet immense pays soit purgé de tous ses démons ; il faut qu’Il règne à Rhiyad et sur La Mecque, afin que les musulmans abandonnent leur secte de haine et de luxure; il faut qu’Il règne sur toutes les nations afin qu’elles puissent se réconcilier avec le Bien universel qui est le Seul vrai Dieu, l’Adorable Trinité.

 

Il faut qu’Il règne, car sans Lui, il n’y a que ruine et  désolation.

 

Gens et regnum  quod non servíerit tibi, períbit: et Gentes solitúdine vastabúntur. 5ème Ant Laudes Fête du Christ-Roi

 

Il faut qu’Il règne, et c’est cela que la nouvelle religion de Jean, de Paul, de Jean-Paul, de Benoit, de François ne prêche plus.

 

L’Apôtre des Gentils nous le signifie ; Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; elles sont puissantes devant Dieu pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la science de Dieu, et nous assujettissons tout pensée à l'obéissance du Christ. (2Cor 10, 4-6)

 

Estote fortes in bello et pugnate cum antiquo serpente et accipietis regnum aeternum Ant Magnificat Commun des Apôtres

 

 

 

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