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Regnum Galliae Regnum Mariae

VIIème jour dans l’Octave de la Nativité mémoire Saint Silvestre Ier Pape et Confesseur

31 Décembre 2021 , Rédigé par Ludovicus

VIIème jour dans l’Octave de la Nativité mémoire Saint Silvestre Ier Pape et Confesseur

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Faites, nous vous en prions, Dieu tout-puissant, que la solennité vénérable du bienheureux Silvestre, votre Confesseur et Pontife, augmente en nous la dévotion, et nous aide pour notre salut.

Office

Au premier nocturne.

De l’Épître aux Romains. Cap. 3, 19-31

Première leçon. Or nous savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, de sorte que toute bouche soit fermée, et que tout le monde devienne soumis à Dieu ; parce que nulle chair ne sera justifiée devant lui par les œuvres de la loi. Car, par la loi, on n’a que la connaissance du péché. Tandis que maintenant, sans la loi, la justice de Dieu a été manifestée, étant confirmée par te témoignage de la loi et des prophètes. Or la justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ est pour tous ceux et sur tous ceux qui croient en lui, car il n’y a point de distinction.
Deuxième leçon. Parce que tous ont péché et ont besoin de la gloire de Dieu. Étant justifiés gratuitement par sa grâce, par la rédemption qui est dans le Christ Jésus, que Dieu a établi propitiation par la foi en son sang, pour montrer sa justice par la rémission des péchés précédents, que Dieu a supportés pour montrer sa justice en ce temps, afin qu’il soit juste lui-même, et qu’il justifie celui qui a la foi en Jésus-Christ.
Troisième leçon. Où donc est le sujet de ta gloire ? Il est exclu. Par quelle loi ? Des œuvres ? Non, mais par la loi de la foi. Car nous reconnaissons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Dieu est-il le Dieu des Juifs seulement ? Ne l’est-il pas aussi des Gentils ? Oui, certes, des Gentils aussi, puisqu’il n’y a qu’un seul Dieu qui justifie les circoncis par la foi, et les incirconcis par la foi. Nous détruisons donc la loi par la foi ? Loin de là ; car nous établissons la loi.
 

Au deuxième nocturne.

Quatrième leçon. Silvestre était romain, et son père se nommait Rufin. Dès sa jeunesse, il eut pour maître le Prêtre Cyrinus, dont il imita parfaitement la science et les mœurs. Tant que sévit la persécution, il demeura caché sur le mont Soracte ; mais à l’âge de trente ans, il fut ordonné Prêtre de la sainte Église romaine, par le Pontife Marcellin. Comme il s’acquittait de cet office d’une manière digne de toute louange, surpassant tous les autres clercs, il fut, dans la suite, choisi pour succéder au Pape Melchiade, sous l’empereur Constantin, qui venait d’accorder, par une loi la paix à l’Église du Christ. Dès qu’il eut pris en main le gouvernement de l’Église, il encouragea fortement Constantin (illustre déjà par l’apparition d’une croix dans le ciel et par sa victoire sur le tyran Maxence), à protéger et à propager la religion chrétienne. Comme une vieille tradition de l’Église romaine le rapporte, il lui fit reconnaître les portraits des Apôtres, le lava dans les eaux du saint baptême et le purifia de la lèpre de l’infidélité.
Cinquième leçon. Aussi le pieux empereur, à l’instigation de Silvestre, auquel il avait accordé la faculté de construire des temples publics pour les fidèles du Christ, confirma cette faculté de son propre exemple. Il érigea, en effet, beaucoup de basiliques : celle de Latran, dédiée au Christ Sauveur, de saint Pierre au Vatican, de saint Paul sur la voie d’Ostie, de saint Laurent dans l’Agro Verano, de la sainte Croix dans le palais Sessorianus, des saints Pierre et Marcellin et de sainte Agnès sur les voies Lavicane et Nomentane, et d’autres encore. L’empereur les orna avec splendeur d’images saintes, et les enrichit avec magnificence par les dons et les domaines qu’il leur assigna. Sous le pontificat de Silvestre fut tenu le premier concile de Nicée, où ses légats présidèrent et où Constantin assista. La sainte foi catholique y fut expliquée par trois cent dix-huit Évêques ; Arius et ses sectateurs furent condamnés. A la demande des Pères, Silvestre confirma encore ce concile dans un synode tenu à Rome, où Arius fut de nouveau condamné. Silvestre rendit beaucoup de décrets utiles à l’Église de Dieu, et qui restent connus sous son nom : à savoir, que l’Évêque seul consacrerait le Chrême ; que, dans l’administration du baptême, le Prêtre oindrait avec du Chrême le sommet de la tête du baptisé ; que les Diacres porteraient la dalmatique à l’église, qu’ils auraient sur le bras gauche le manipule de lin ; enfin que le sacrifice de l’autel ne serait offert que sur un voile de lin.

Sixième leçon. On rapporte que saint Silvestre fixa aussi, pour tous ceux qui entreraient dans les ordres, un certain temps, durant lequel ils devraient exercer successivement leur ordre dans l’Église, avant d’être élevés au degré supérieur. Il statua encore qu’un laïque ne pourrait porter d’accusation contre un ecclésiastique, et qu’un clerc ne plaiderait pas sa cause devant un tribunal séculier. Il voulut qu’à l’exception du Samedi et du Dimanche, les jours de la semaine fussent désignés sous le nom de Féries, comme on avait déjà commencé à le faire auparavant dans l’Église, pour signifier que les clercs doivent ne s’occuper absolument que de Dieu seul, se dégageant de tout ce qui est étranger à son service. La grande sainteté de Silvestre, et sa bonté envers les pauvres, répondirent constamment à cette sagesse céleste avec laquelle il gouvernait l’Église. Il pourvut à ce que les ecclésiastiques dans le besoin vécussent en commun avec ceux qui étaient riches, et à ce que l’on procurât aux vierges consacrées les ressources nécessaires pour leur subsistance. Il vécut dans le pontificat vingt et un ans, dix mois et un jour. Il fut enterré dans le cimetière de Priscille, sur la voie Salaria. En sept ordinations du mois de décembre, il ordonna quarante-deux Prêtres et vingt-cinq Diacres et consacra soixante-cinq Évêques pour divers lieux.

Jusqu’ici, nous avons contemplé les Martyrs au berceau de l’Emmanuel. Étienne, qui a succombé sous les cailloux du torrent ; Jean, Martyr de désir, qui a passé par le feu ; les Innocents immolés par le glaive ; Thomas, égorgé sur le pavé de sa cathédrale : tels sont les champions qui font la garde auprès du nouveau Roi. Cependant, si nombreuse que soit la troupe des Martyrs, tous les fidèles du Christ ne sont pas appelés à faire partie de ce bataillon d’élite ; le corps de l’armée céleste se compose aussi des Confesseurs qui ont vaincu le monde, mais dans une victoire non sanglante. Si la place d’honneur n’est pas pour eux, ils ne doivent pas cependant être déshérités de l’avantage de servir leur Roi. La palme, il est vrai, n’est pas dans leurs mains ; mais la couronne de justice ceint leurs têtes. Celui qui les a couronnés se glorifie aussi de les voir à ses côtés.

Il était donc juste que la sainte Église, pour réunir, dans cette triomphante Octave, toutes les gloires du ciel et de la terre, inscrivît en ces jours, sur le Cycle, le nom d’un saint Confesseur qui dût représenter tous les autres. Ce Confesseur est Silvestre, Époux de la sainte Église Romaine, et par elle de l’Église universelle, un Pontife au règne long et pacifique, un serviteur du Christ orné de toutes les vertus, et donné au monde le lendemain de ces combats furieux qui avaient duré trois siècles, dans lesquels avaient triomphé, par le martyre, des millions de chrétiens, sous la conduite de nombreux Papes Martyrs, prédécesseurs de Silvestre.

Silvestre annonce aussi la Paix que le Christ est venu apporter au monde, et que les Anges ont chantée en Bethléem. Il est l’ami de Constantin, il confirme le Concile de Nicée, il organise la discipline ecclésiastique pour l’ère de la Paix. Ses prédécesseurs ont représenté le Christ souffrant : il figure le Christ dans son triomphe. Il complète, dans cette Octave, le caractère du divin Enfant qui vient dans l’humilité des langes, exposé à la persécution d’Hérode, et cependant Prince de la Paix, et Père du siècle futur.

D’anciens livres liturgiques de l’Italie avaient un Office propre de saint Silvestre. Nous avons trouvé dans le Bréviaire de l’antique Église abbatiale, aujourd’hui collégiale de Sainte-Barbe, à Mantoue, le bel Office auquel nous empruntons les traits suivants, pris dans les Antiennes et les Répons dont il est composé.

Les flots des persécutions étant tombés, sous le bienheureux Silvestre, la religion du Seigneur Christ se propage dans toute l’étendue de l’empire romain.
Silvestre a pieusement administré toutes choses ; il a propagé la foi, et assuré liberté et confiance à la prédication évangélique dans cette ville à qui obéissent les royaumes.
Il a supporté beaucoup de tribulations, qui ont accru le mérite de sa vie ; il a établi beaucoup de règlements dans lesquels éclate sa science.
Silvestre était un homme saint : sa vie sur la terre était céleste ; et comme sa sainteté était insigne, il administra l’Église de Dieu avec une prudence digne du ciel.
Élu Pontife de Dieu, pour fuir la cruauté du tyran Maxence, il chercha une retraite sur le Soracte ; et de là, il priait le Seigneur de donner enfin la paix à son Église.
Pendant qu’il est ainsi caché, l’empereur Constantin, sur l’avertissement des Apôtres Pierre et Paul, le fait appeler ; Silvestre soulage et guérit dans le bain salutaire du baptême ce prince affligé de la lèpre.
Il instruit pleinement le César Constantin dans la foi du Christ, et, le premier, consacre publiquement en Église, sous le nom du Sauveur, la basilique de cet Auguste.
Tout occupé de la gloire de Dieu et du salut des hommes, Silvestre instruit le peuple des préceptes de la doctrine du salut ; il le délivre, par une merveilleuse doctrine, des atteintes du serpent plein d’artifices.
Convoquant le Synode universel de Nicée, où figure un nombre mystique de Pontifes, il renverse les machinations des hérétiques par la vertu de l’Esprit-Saint.
C’est là le saint Pontife dans les jours duquel le Christ a donné la paix à l’Église ; et l’empire romain a incliné, sous les pieds d’un prêtre, le faite sublime de son antique gloire.
O bienheureux Pontife ! Pasteur admirable de l’Église universelle, vous que le Seigneur a glorifié en présence de toutes les nations, et a élevé au-dessus du César de Rome, maintenant triomphant dans la gloire céleste, priez pour nous le Seigneur.
O lumière et splendeur éclatante ! très saint et bienheureux Silvestre, aux jours duquel la nuée des persécutions, qui menaçait le peuple fidèle, s’est dissipée, et la tranquillité de la paix a apparu, aidez-nous par vos prières ; que par elles nous jouissions éternellement du bienfait du repos.

Pontife suprême de l’Église de Jésus-Christ, vous avez donc été choisi entre tous vos frères pour décorer de vos glorieux mérites la sainte Octave de la Naissance de l’Emmanuel. Vous y représentez dignement le chœur immense des Confesseurs, vous qui avez tenu, avec tant de vigueur et de fidélité, le gouvernail de l’Église après la tempête. Le diadème pontifical orne votre front ; et la splendeur du ciel se réfléchit sur les pierres précieuses dont il est semé. Les clefs du Royaume des cieux sont entre vos mains : et vous l’ouvrez pour y faire entrer les restes de la gentilité qui passent à la foi du Christ ; et vous le fermez aux Ariens, dans cet auguste Concile de Nicée, où vous présidez par vos Légats, et auquel vous donnez autorité, en le confirmant de votre suffrage apostolique. Bientôt des tempêtes furieuses se déchaîneront de nouveau contre l’Église ; les vagues de l’hérésie viendront battre la barque de Pierre ; vous serez déjà rendu au sein de Dieu ; mais vous veillerez, avec Pierre, sur la pureté de la Foi Romaine. Vous soutiendrez Jules, vous sauverez Libère ; et, par vos prières, l’Église Romaine sera le port où Athanase trouvera enfin quelques heures de paix.

Sous votre règne pacifique, Rome chrétienne reçoit le prix de son long martyre. Elle est reconnue Reine de l’humanité chrétienne, et son empire le seul empire universel. Le fils de votre zèle, Constantin, s’éloigne de cette ville de Romulus, aujourd’hui la cité de Pierre ; la seconde majesté ne veut pas être éclipsée par la première ; et, Byzance fondée, Rome demeure eux mains de son Pontife. Les temples des faux dieux croulent, et font place aux basiliques chrétiennes qui reçoivent la dépouille triomphale des saints Apôtres et des Martyrs. Enfin, la victoire de l’Église sur le Prince de ce monde est marquée, ô Silvestre, par la défaite de ce dragon qui infectait les hommes de son haleine empoisonnée, et que votre bras enchaîna pour jamais.

Étant honoré de dons si merveilleux, ô Vicaire du Christ, souvenez-vous de ce peuple chrétien qui a été le vôtre. Dans ces jours, il vous demande de l’initier au divin mystère du Christ Enfant. Par le sublime symbole qui contient la foi de Nicée, et que vous avez confirmé et promulgué dans toute l’Église, vous nous apprenez à le reconnaître Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, engendré et non fait, consubstantiel au Père. Vous nous conviez à venir adorer cet Enfant, comme Celui par qui toutes choses ont été faites. Confesseur du Christ, daignez nous présenter à lui, comme l’ont daigné faire les Martyrs qui vous ont précédé. Demandez-lui de bénir nos désirs de vertu, de nous conserver dans son amour, de nous donner la victoire sur le monde et nos passions, de nous garder cette couronne de justice à laquelle nous osons aspirer, pour prix de notre Confession.

Pontife de la Paix, du séjour tranquille où vous vous reposez, considérez l’Église de Dieu agitée par les plus affreuses tourmentes, et sollicitez Jésus, le Prince de la Paix, de mettre fin à de si cruelles agitations. Abaissez vos regards sur cette Rome que vous aimez et qui garde si chèrement votre mémoire ; protégez, dirigez son Pontife. Qu’elle triomphe de l’astuce des politiques, de la violence des tyrans, des embûches des hérétiques, de la perfidie des schismatiques, de l’indifférence des mondains, de la mollesse des chrétiens. Qu’elle soit honorée, qu’elle soit aimée, qu’elle soit obéie. Que la majesté du sacerdoce se relève ; que la puissance spirituelle s’affranchisse, que la force et la charité se donnent la main ; que le règne de Dieu commence enfin sur la terre, et qu’il n’y ait plus qu’un troupeau et qu’un Pasteur.

Veillez, ô Silvestre, sur le sacré dépôt de la foi que vous avez conservé avec tant d’intégrité ; que sa lumière triomphe de tous ces faux et audacieux systèmes qui s’élèvent de toutes parts, comme les rêves de l’homme dans son orgueil. Que toute intelligence créée s’abaisse sous le joug des mystères, sans lesquels la sagesse humaine n’est que ténèbres ; que Jésus, Fils de Dieu, Fils de Marie, règne enfin, par son Église, sur les esprits et sur les cœurs.

Priez pour Byzance, autrefois appelée la nouvelle Rome, et devenue sitôt la capitale des hérésies, le triste théâtre de la dégradation du Christianisme. Obtenez que les temps de son humiliation soient abrégés. Qu’elle revoie les jours de l’unité ; qu’elle consente enfin à honorer le Christ dans son Vicaire ; qu’elle obéisse, afin d’être sauvée. Que les races égarées et perdues par son influence, recouvrent cette dignité humaine que la pureté de la foi seule maintient, que seule elle peut régénérer.

Enfin, ô vainqueur de Satan, retenez le Dragon infernal dans la prison où vous l’avez enfermé ; brisez son orgueil, déjouez ses plans ; veillez à ce qu’il ne séduise plus les peuples ; mais que tous les enfants de l’Église, selon la parole de Pierre, votre prédécesseur, lui résistent par la force de leur foi

 

Méditation

Rejetez donc toute méchanceté, toute ruse, les hypocrisies, les jalousies et toutes les médisances ;
comme des enfants nouveau-nés, soyez avides du lait non dénaturé de la Parole qui vous fera grandir pour arriver au salut, puisque vous avez goûté combien le Seigneur est bon.

Approchez-vous de Lui : il est la pierre vivante rejetée par les hommes, mais choisie et précieuse devant Dieu.
Vous aussi, comme pierres vivantes, entrez dans la construction de la demeure spirituelle, pour devenir le sacerdoce saint et présenter des sacrifices spirituels, agréables à Dieu, par Jésus Christ.

En effet, il y a ceci dans l'Écriture : Je vais poser en Sion une pierre angulaire, une pierre choisie, précieuse ; celui qui met en elle sa foi ne saurait connaître la honte.

Ainsi donc, honneur à vous les croyants, mais, pour ceux qui refusent de croire, il est écrit : La pierre qu'ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d'angle, une pierre d'achoppement, un rocher sur lequel on trébuche. Ils achoppent, ceux qui refusent d'obéir à la Parole, et c'est bien ce qui devait leur arriver.
Mais vous, vous êtes une descendance choisie, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple, pour que vous annonciez les merveilles de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

Autrefois vous n'étiez pas un peuple, mais maintenant vous êtes le peuple de Dieu ; vous n'aviez pas obtenu miséricorde, mais maintenant vous avez obtenu miséricorde.

Bien-aimés, puisque vous êtes comme des étrangers résidents ou de passage, je vous exhorte à vous abstenir des convoitises nées de la chair, qui combattent contre l'âme.

Ayez une belle conduite parmi les gens des nations ; ainsi, sur le point même où ils disent du mal de vous en vous traitant de malfaiteurs, ils ouvriront les yeux devant vos belles actions et rendront gloire à Dieu, le jour de sa visite.

Soyez soumis à toute institution humaine à cause du Seigneur, soit à l'empereur, qui est le souverain, soit aux gouverneurs, qui sont ses délégués pour punir les malfaiteurs et reconnaître les mérites des gens de bien.
Car la volonté de Dieu, c'est qu'en faisant le bien, vous fermiez la bouche aux insensés qui parlent sans savoir.
Soyez des hommes libres, sans toutefois utiliser la liberté pour voiler votre méchanceté : mais soyez plutôt les esclaves de Dieu.

Honorez tout le monde, aimez la communauté des frères, craignez Dieu, honorez l'empereur.

Vous les domestiques, soyez soumis en tout respect à vos maîtres, non seulement à ceux qui sont bons et bienveillants, mais aussi à ceux qui sont difficiles.

En effet, c'est une grâce de supporter, par motif de conscience devant Dieu, des peines que l'on souffre injustement.
En effet, si vous supportez des coups pour avoir commis une faute, quel honneur en attendre ? Mais si vous supportez la souffrance pour avoir fait le bien, c'est une grâce aux yeux de Dieu.

C'est bien à cela que vous avez été appelés, car C'est pour vous que le Christ, lui aussi, a souffert ; Il vous a laissé un modèle afin que vous suiviez ses traces.

Lui n'a pas commis de péché ; dans sa bouche, on n'a pas trouvé de mensonge.

Insulté, il ne rendait pas l'insulte, dans la souffrance, il ne menaçait pas, mais il s'abandonnait à Celui qui juge avec justice.

Lui-même a porté nos péchés, dans son corps, sur le bois, afin que, morts à nos péchés, nous vivions pour la justice. Par ses blessures, nous sommes guéris.

Car vous étiez errants comme des brebis ; mais à présent vous êtes retournés vers votre berger, le gardien de vos âmes. 1 P. 2

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