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Regnum Galliae Regnum Mariae

Mercredi de la quatrième semaine de Carême mémoire de saint Cyrille de Jérusalem

18 Mars 2015 , Rédigé par Ludovicus

Mercredi de la quatrième semaine de Carême mémoire de saint Cyrille de Jérusalem

Bréviaire

Quatrième leçon. Cyrille de Jérusalem s’adonna dès ses plus tendres années, avec un très grand soin, à l’étude des divines Écritures, et fit de tels progrès dans cette science qu’il devint un vaillant défenseur de la foi orthodoxe. Plein d’amour pour les institutions monastiques, il se voua à une perpétuelle continence, et voulut embrasser le genre de vie le plus austère. Après avoir été ordonné prêtre par saint Maxime, Évêque de Jérusalem, il s’acquitta avec le plus grand mérite de la charge de prêcher aux fidèles la parole divine et d’instruire les catéchumènes, et composa ces catéchèses vraiment admirables, dans lesquelles, embrassant avec autant de clarté que d’éloquence toute la doctrine de l’Église,-il établit solidement et défendit contre les ennemis de la foi chacun des dogmes de la religion. Il y disserta d’une manière si nette et si distincte qu’il réfuta non seulement les hérésies qui avaient déjà paru, mais encore celles qui s’élevèrent dans la suite, comme s’il les avait prévues : par exemple, en prouvant la présence réelle du corps et du sang du Christ dans l’admirable sacrement de l’Eucharistie. Après la mort de saint Maxime, il fut désigné pour lui succéder par les Évêques de la province.

Cinquième leçon. Comme le bienheureux Athanase, dont il était le contemporain, il eut à souffrir durant son épiscopat beaucoup d’injustices et de revers pour la cause de la foi, de la part des factions ariennes ; ces factions, supportant difficilement la véhémence avec laquelle Cyrille s’opposait aux hérésies, l’attaquèrent par des calomnies, et après l’avoir déposé dans un conciliabule, elles le chassèrent de son siège. Pour se soustraire à leur fureur, Cyrille se réfugia à Tarse en Cilicie, et il soutint les rigueurs de l’exil tant que vécut Constance. Ce prince étant mort, et Julien l’Apostat ayant été élevé à l’empire, Cyrille put revenir à Jérusalem où il travailla avec un zèle ardent à détourner son peuple des erreurs et des vices. Mais il fut de nouveau forcé de s’exiler sous l’empereur Valens, jusqu’au jour où furent réprimées la cruauté et l’audace des Ariens, la paix ayant été rendue à-l’Église par Théodose le Grand. Cet empereur reçut Cyrille avec honneur comme un très courageux athlète du Christ et le rétablit sur son siège. On voit la preuve de la diligence et de la sainteté avec lesquelles le Pontife remplit les devoirs de son sublime ministère, dans l’état florissant de l’Église de Jérusalem à cette époque, état que saint Basile a décrit, après être allé vénérer les lieux saints et y être resté quelque temps.

Sixième leçon. La tradition nous apprend que Dieu illustra par de célestes prodiges la sainteté de ce vénérable évêque. Parmi ces faits, on cite la célèbre apparition d’une croix plus brillante que les rayons du soleil, événement qui signala le début de son épiscopat. Païens et Chrétiens furent témoins oculaires de ce miracle, ainsi que Cyrille lui-même, qui, après en avoir rendu grâces à Dieu dans l’église, raconta le fait dans une lettre à l’empereur Constance. Un prodige non moins digne d’admiration est ce qui arriva aux Juifs, lorsque, sur l’ordre de l’empereur Julien, ils s’efforçaient de rebâtir le temple renversé par l’empereur Titus : un violent tremblement de terre se produisît, d’énormes tourbillons de flammes sortirent du sol, et le feu consuma tous les travaux, de sorte que les Juifs et Julien, changeant d’avis, abandonnèrent leur entreprise, comme Cyrille l’avait prédit avec assurance. Peu de temps avant sa mort, ce Saint prit part au second concile de Constantinople, dans lequel on condamna l’hérésie des Macédoniens et de nouveau celle des Ariens. De retour à Jérusalem il y fit une sainte mort, étant presque septuagénaire et dans la trente-cinquième année de son épiscopat. Le souverain Pontife Léon XIII a ordonné que son Office et sa Messe fussent célébrés par l’Église universelle.

 

Mercredi

Lecture

Le prophète Ezéchiel annonce l'Eglise

Ainsi parle le Seigneur Dieu : Je sanctifierai mon grand nom, qui a été profané parmi les nations, que vous avez profané au milieu d’elles, afin que les nations sachent que je suis le Seigneur, lorsque j’aurai été sanctifié en vous devant elles. Car je vous retirerai d’entre les nations, et je vous rassemblerai de tous les pays, et je vous amènerai dans votre pays. Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés de toutes vos souillures, et je vous purifierai de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai un esprit nouveau au milieu de vous ; j’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon esprit au milieu de vous, et je ferai que, vous marchiez dans mes préceptes, que vous gardiez et que vous pratiquiez mes ordonnances. Vous habiterez dans le pays que j’ai donné à vos pères, et vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu, dit le Seigneur tout-puissant.

Lecture

Le prophète Isaïe annonce la Rédemption et le nécessaire amendement préalable

Voici ce que dit le Seigneur Dieu : Lavez-vous, purifiez-vous, ôtez de devant mes yeux ta malice de vos pensées, cessez de faire le mal, apprenez à faire le bien, recherchez la justice, assistez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve. Et venez et attaquez-moi, dit le Seigneur ; et si vos péchés sont comme l’écarlate, Ils deviendront blancs comme la neige et s’ils sont rouges comme le vermillon, ils seront blancs comme la laine. Si vous voulez et si vous m’écoutez, vous mangerez les biens de la terre, dit le Seigneur tout-puissant.

Evangile

Prions Jésus qu'il guérisse notre aveuglement même si c'est un jour de sabbat. Saint Jean nous rapporte le magnifique témoignage de cet aveugle ainsi que l'aveuglement des juifs de la synagogue

En ce temps-là, Jésus, en passant, vit un homme aveugle de naissance. Et ses disciples lui demandèrent : Maître, qui a péché, cet homme ou ses parents, pour qu’il soit né aveugle ? Jésus répondit : Ni lui n’a péché, ni ses parents ; mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui. Il faut que j’accomplisse les œuvres de celui qui m’a envoyé, pendant qu’il est jour ; la nuit vient, pendant laquelle personne ne peut travailler. Tant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde.

Après avoir dit cela, il cracha à terre, et fit de la boue avec sa salive ; puis il oignit de cette boue les yeux de l’aveugle. Et il lui dit : Va, lave-toi dans la piscine de Siloé (nom qui signifie : Envoyé).

Il y alla donc, se lava, et revint voyant. De sorte que ses voisins, et ceux qui l’avaient vu auparavant mendier, disaient : N’est-ce pas là celui qui était assis, et qui mendiait ? Les uns disaient : C’est lui. Et d’autres : Nullement, mais c’est quelqu’un qui lui ressemble. Mais lui, il disait : C’est moi. Ils lui dirent donc : Comment tes yeux ont-ils été ouverts ? Il répondit : Cet homme qu’on appelle Jésus a fait de la boue, et en a oint mes yeux, puis il m’a dit : Va à la piscine de Siloé, et lave-toi. J’y suis allé, et Je me suis lavé, et je vois. Ils lui dirent : Où est-il ? Il répondit : Je ne sais pas.

Ils amenèrent aux pharisiens celui qui avait été aveugle. Or c’était un jour de sabbat que Jésus avait fait de la boue et lui avait ouvert les yeux. Les pharisiens lui demandèrent donc aussi comment il avait recouvré la vue. Et il leur dit : Il m’a mis de la boue sur les yeux, et je me suis lavé, et je vois. Là-dessus, quelques-uns des pharisiens disaient : Cet homme ne vient pas de Dieu, puisqu’il n’observe pas le sabbat. Mais d’autres disaient : Comment un homme pécheur pourrait-il faire de tels miracles ? Et il y avait division entre eux. Ils dirent donc de nouveau à l’aveugle : Toi, que dis-tu de celui qui t’a ouvert les yeux ?

Il répondit : C’est un prophète.

Mais les Juifs ne crurent point qu’il eût été aveugle et qu’il eût recouvré la vue, jusqu’à ce qu’ils eussent fait venir ses parents. Et ils les interrogèrent, en disant : Est-ce là votre fils que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ?

Les parents répondirent, en disant : Nous savons que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle ; mais comment voit-il maintenant ? nous ne le savons pas ; ou qui lui a ouvert les yeux ? nous l’ignorons. Interrogez-le, il a l’âge ; qu’il parle pour lui-même. Ses parents dirent cela, parce qu’ils craignaient les Juifs ; car les Juifs étaient déjà convenus ensemble que, si quelqu’un reconnaissait Jésus pour le Christ, il serait chassé de la synagogue. C’est pour cela que ses parents dirent : Il a l’âge, interrogez-le lui-même.

Ils appelèrent donc une seconde fois l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : Rends gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur.

Il leur dit : Si c’est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c’est que j’étais aveugle, et que maintenant je vois.

Ils lui dirent donc : Que t’a-t-il fait ? Comment t’a-t-il ouvert les yeux ? Il leur répondit : Je vous l’a déjà dit, et vous l’avez entendu ; pourquoi voulez-vous l’entendre de nouveau ? Est-ce que vous aussi, vous voulez devenir ses disciples ?

Alors ils l’accablèrent d’injures et dirent : Toi sois son disciple ; nous, nous sommes disciples de Moïse. Nous savons que Dieu a parlé à Moïse ; mais celui-ci, nous ne savons d’où il est.

Cet homme leur répondit, et dit : C’est ceci qui est étonnant, que vous ne sachiez pas d’où il est, et qu’il m’ait ouvert les yeux. Or nous savons que Dieu n’exauce pas les pécheurs ; mais si quelqu’un honore Dieu et fait sa volonté, c’est celui-là qu’il exauce. Jamais on n’a entendu dire que quelqu’un ait ouvert les yeux d’un aveugle-né. Si cet homme ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire.

Ils lui répondirent : Tu es né tout entier dans le péché, et tu veux nous enseigner ? Et ils le jetèrent dehors.

Jésus apprit qu’ils l’avaient jeté dehors ; et l’ayant rencontré, il lui dit : Crois-tu au Fils de Dieu ?

Il lui répondit, et dit : Qui est-Il, Seigneur, afin que je croie en lui ?

Et Jésus lui dit : Tu l’as vu, et celui qui te parle, c’est lui.

Il répondit ; Je crois, Seigneur.  Et se prosternant. Il l’adora.

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