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Regnum Galliae Regnum Mariae

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus vierge docteur de l'Eglise patronne secondaire de la France

3 Octobre 2015 , Rédigé par Ludovicus

Née en 1873, morte en 1897. Canonisée en 1925, fête en 1927. Déposition à Lisieux le 30 septembre 1897, à l’âge de 24 ans. Canonisée en 1925, fête en 1927. Patronne secondaire de la France en 1945.

Née en 1873, morte en 1897. Canonisée en 1925, fête en 1927. Déposition à Lisieux le 30 septembre 1897, à l’âge de 24 ans. Canonisée en 1925, fête en 1927. Patronne secondaire de la France en 1945.

Collecte

Seigneur qui avez dit : Si vous ne devenez semblables à de petits enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume des Cieux, donnez-nous, nous vous en supplions, de suivre les traces de votre sainte Vierge Thérèse dans la voie de l’humilité et de la simplicité du cœur, en sorte que nous méritions de partager sa récompense éternelle. Vous qui vivez.

Lecture

Voici ce que dit le Seigneur : Je dirigerai vers elle la paix comme un fleuve, et la gloire des nations comme un torrent qui déborde. Vous serez comme des nourrissons que l’on porte sur son bras, que l’on caresse sur ses genoux. De même qu’une mère console son enfant, moi-même je vous consolerai, dans Jérusalem vous serez consolés. Vous le verrez, et votre coeur se réjouira ; vos membres, comme l’herbe nouvelle, seront rajeunis. Et le Seigneur fera connaître sa puissance à ses serviteurs.

Evangile

En ce temps-là, les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. »

Bréviaire

Quatrième leçon. Thérèse de l’Enfant Jésus naquit à Alençon, en France, de parents honorables, et remarquables par leur singulière et fervente piété envers Dieu. Aussi aspirait-elle dès sa plus tendre enfance à la vie religieuse. Elle fit dès lors sérieusement la promesse de ne rien refuser à Dieu de ce qu’il lui paraîtrait désirer d’elle, promesse à laquelle elle s’efforça d’être fidèle jusqu’à la mort. Ayant perdu sa mère au cours de sa cinquième année, elle s’abandonna totalement à la Providence de Dieu, sous la garde vigilante d’un père très aimant, et de ses sœurs aînées. A leur école, Thérèse s’élança comme un géant, pour courir dans la voie de la perfection. A l’âge de neuf ans elle fut confiée, pour son éducation, aux religieuses de l’ordre de Saint Benoît, à Lisieux, et se fit remarquer là par son intelligence supérieure des choses surnaturelles. A dix ans, une grave et mystérieuse maladie la fit longtemps souffrir. Elle en fut miraculeusement délivrée, comme elle le raconte elle-même, par le secours de la Bienheureuse Vierge qui lui apparut souriante, au cours d’une neuvaine où elle était invoquée sous son titre de Notre-Dame des Victoires. Pleine alors d’une angélique ferveur, elle se prépara avec le plus grand soin au banquet sacré, où le Christ se fait notre aliment.

Cinquième leçon. Sitôt qu’elle eut reçu pour la première fois le Pain Eucharistique, elle manifesta une faim insatiable de cette céleste nourriture. Comme inspirée, elle demandait à Jésus de changer pour elle, en amertume toutes les consolations du monde. Dès lors, toute brûlante d’amour pour le Christ notre Seigneur e pour l’Église, elle n’eut bien tôt de plus grand désir que d’entrer dans l’Ordre des Carmélites déchaussées, afin de pouvoir par son immolation et ses sacrifices, « aider les prêtres, les missionnaires toute l’Église », et de gagner des âmes sans nombre à Jésus-Christ, comme plus tard près de mourir, elle promit de continuer à le faire auprès de Dieu. Elle éprouva de grandes difficultés à embrasser la vie religieuse à cause de sa jeunesse, mais elle le : surmonta avec une force d’âme incroyable, et, à l’âge de quinze ans, entra avec bonheur au Carmel de Lisieux. Là, Dieu opéra d’admirables ascensions dans le cœur de Thérèse, qui, imitant la vie cachée de la Vierge Marie, produisit comme un jardin fertile, les fleurs de toutes les vertus, mais surtout celle d’une éminente charité pour Dieu et pour le prochain.

Sixième leçon. Ayant lu dans la Sainte Écriture cette invitation : « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi », elle voulut, dans son désir de plaire davantage au Très-Haut, devenir petite selon l’esprit, et, avec une confiance toute filiale, elle se livra pour toujours à Dieu, comme au plus aimant des Pères. Cette « voie de l’enfance spirituelle » selon la doctrine de l’Évangile, elle l’enseigna aux autres, spécialement aux novices qu’elle était chargée, par obéissance, de former aux vertus religieuses ; et ainsi, toute remplie d’un zèle apostolique, elle montra le chemin de la simplicité évangélique à un monde enflé d’orgueil et attaché aux vanités. Jésus, son Époux, l’enflamma profondément du désir de souffrir et dans son âme et dans son corps. Bien plus, considérant avec une extrême douleur, combien l’amour de Dieu est universellement rejeté, deux ans avant sa mort, elle s’offrit en victime à l’Amour très miséricordieux de Dieu. Alors, comme elle le rapporte elle-même, elle fut blessée d’une flamme du céleste feu. Enfin, consumée d’amour, ravie en extase, et murmurant avec une ferveur extrême : « Mon Dieu, je vous aime ! » elle s’envola vers son Époux, le trente septembre de l’année mil huit cent quatre-vingt-dix-sept, étant âgée de vingt-quatre ans. La promesse qu’elle avait faite en mourant, de faire tomber sur la terre une perpétuelle pluie de roses, dès son entrée au Ciel elle l’a réalisée, et la réalise encore de nos jours, par d’innombrables miracles. C’est pourquoi le Souverain Pontife Pie XI l’a inscrite parmi les Vierges Bienheureuses et deux ans après, au cours du grand jubilé il l’a solennellement placée au nombre des Saintes, puis constituée et déclarée Patronne spéciale de tous les Missionnaires.

Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus vierge docteur de l'Eglise patronne secondaire de la France
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Les saints anges gardiens

2 Octobre 2015 , Rédigé par Ludovicus

Les saints anges gardiens

Collecte

O Dieu, qui, en votre providence ineffable, daignez envoyer vos saints Anges pour nous garder, accordez à ceux qui vous en supplient, d’être sans cesse sous leur défense et leur protection, et de jouir éternellement de leur société.

Epître

Voici ce que dit le Seigneur Dieu : Voici que j’enverrai mon Ange, afin qu’il marche devant vous, qu’il vous garde pendant le chemin et qu’il vous fasse entrer dans la terre que je vous ai préparée. Respectez-le, écoutez sa voix et gardez-vous bien de le mépriser, parce qu’il ne vous pardonnera point lorsque vous pécherez, et parce que mon nom est en Lui. Si vous écoutez sa voix et si vous faites tout ce que je vous dis, je serai l’ennemi de vos ennemis et j’affligerai ceux qui vous affligent. Mon Ange marchera devant vous.

Evangile

En ce temps-là, les disciples vinrent un jour poser à Jésus cette question : « Selon vous, qui est le plus grand dans le royaume des cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant et le fit venir au milieu du groupe : « En vérité, je vous l’affirme si vous ne vous transformez pas pour devenir semblables aux petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Celui qui se fait petit comme cet enfant, c’est le plus grand dans le royaume des cieux. Et lorsqu’on reçoit en mon nom un enfant comme celui-ci, c’est moi-même que l’on reçoit. Mais si quelqu’un scandalise un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendit à son cou une de ces meules qu’un âne tourne, et qu’on le plongeât au fond de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ! Car il est nécessaire qu’il arrive des scandales ; mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! Si ta main ou ton pied te scandalise, coupe-le, et jette-le loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vie manchot ou boiteux, que d’avoir deux mains ou deux pieds, et d’être jeté dans le feu éternel. Et si ton oeil te scandalise, arrache-le, et jette-le loin de toi ; il vaut mieux pour toi entrer dans la vie n’ayant qu’un oeil, que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne de feu. Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que leurs Anges dans le ciel voient sans cesse la face de mon Père qui est dans les cieux. »

AU PREMIER NOCTURNE.

Du livre de l’Exode.

Première leçon. Voilà que moi, j’enverrai mon Ange, afin qu’il te précède et te garde dans le chemin, et qu’il t’introduise dans le lieu que j’ai préparé. Respecte-le, écoute sa voix, et ne pense pas qu’il soit à mépriser car il ne te renverra point comme exempt de faute lorsque tu auras péché, et mon nom est en lui. Que si tu écoutes sa voix, et que tu fasses tout ce que je te dis, je serai un ennemi pour ton ennemi, j’affligerai ceux qui t’affligeront, et mon Ange te précédera.
Du Prophète Zacharie.

Deuxième leçon. La parole du Seigneur fut adressée à Zacharie, le Prophète, fils de Barachie, fils d’Addo, disant : Je vis pendant la nuit, et voilà un homme monté sur un cheval roux, et il se tenait parmi les myrtes qui étaient dans un lieu profond ; et après lui des chevaux roux mouchetés de blanc. Et je dis : Qui sont ceux-ci, ô mon Seigneur ? Et l’Ange qui parlait en moi, me répondit : Moi, je t’indiquerai ce que ceci signifie. Et l’homme qui se tenait parmi les myrtes répondit : Ceux-ci sont ceux qu’a envoyés le Seigneur, afin qu’ils parcourent la terre. Et ils répondirent à l’Ange, du Seigneur, qui se tenait parmi les myrtes, et dirent : Nous avons parcouru la terre, et voilà que toute la terre est habitée, et est en repos.
Troisième leçon. Et je levai les yeux, et je vis : et voilà un homme, et dans sa main un cordeau d’arpenteur. Et je dis : Où vas-tu ? Et il me répondit : Mesurer Jérusalem, et voir quelle est sa largeur et quelle est sa longueur. Et voilà que l’Ange qui parlait en moi sortit, et un autre Ange sortait à sa rencontre. Et il lui dit : Cours, parle à ce jeune homme, en disant : Jérusalem sera habitée sans mur, à cause de la multitude des hommes et des troupeaux au milieu d’elle. Et moi je lui serai, dit le Seigneur, un mur de feu tout autour, et je serai dans la gloire au milieu d’elle.

AU DEUXIÈME NOCTURNE.

Sermon de saint Bernard, Abbé.

Quatrième leçon. « Il a commandé à ses Anges à ton sujet. » Bonté insigne ! Tendresse de charité vraiment admirable ! Par qui ce commandement a-t-il été fait ? A qui, et pour qui ? Et quel est-il ? Appliquons-nous, mes frères, à méditer cet ordre si important, ayons soin de ne pas l’oublier. Qui a commandé ? à qui les Anges appartiennent-ils ? à qui obéissent-ils ? de qui exécutent-ils la volonté ? « Il a commandé à ses Anges à ton sujet, de te garder dans toutes tes voies. » Et ils ne diffèrent pas, ils vous portent même entre leurs mains. C’est donc la souveraine majesté qui commande aux Anges, et à ses Anges, à ces esprits sublimes, aussi heureux que proches de Dieu, unis à lui et ses vrais familiers. Il les charge de nous. Qui sommes-nous : « Seigneur, qu’est-ce que l’homme pour que vous vous souveniez de lui, ou le fils de l’homme pour que vous en teniez compte ? » Comme si « l’homme n’était pas pourriture, et le fils de l’homme, un ver. » Mais quel commandement pensez-vous qu’il ait donné pour vous ? Celui de vous garder.
Cinquième leçon. Combien cette parole doit-elle vous imprimer de respect, vous inspirer de dévotion, vous communiquer de confiance : de respect, à cause de leur présence ; de dévotion, à cause de leur bonté ; de confiance, à cause de leur protection ! Marchez avec circonspection, puisque les Anges d’après l’ordre qu’ils ont reçu, vous accompagnent dans toutes vos voies. En quelque logis, en quelque endroit retiré que vous soyez, portez respect à votre Ange. Oseriez-vous devant lui ce que vous n’oseriez pas devant moi ? ou doutez-vous de sa présence, parce que vous ne le voyez pas ? Que feriez-vous si vous l’entendiez, si vous le touchiez, si vous le sentiez ? Remarquez que ce n’est pas seulement au moyen de la vue qu’on est assuré de la présence des choses.
Sixième leçon. Ainsi donc, mes frères, aimons-les en Dieu d’une tendre affection, ces Anges de Dieu avec qui nous devons être un jour héritiers de son royaume, et que notre Père céleste a placés auprès de nous pendant cette vie, en qualité de guides et de protecteurs. Que craindrions-nous avec de tels gardiens ? Ils ne peuvent être ni vaincus ni trompés par nos ennemis, et ils peuvent encore moins nous tromper, eux qui nous gardent dans toutes nos voies. Ils sont fidèles, ils sont prudents, ils sont puissants, que redoutons-nous ? Suivons-les seulement ; attachons-nous à eux, et demeurons ainsi sous la protection du Dieu du ciel. Toutes les fois que vous vous sentez pressés par une violente tentation et que vous êtes menacés d’une grande épreuve, invoquez celui qui est votre gardien, votre guide, votre « aide au temps du besoin, dans la tribulation. » Criez vers lui et dites : « Seigneur, sauvez-nous, nous périssons. »

AU TROISIÈME NOCTURNE.

Homélie de saint Hilaire, Évêque.

Septième leçon. Le Seigneur nous enseigne que nous ne pouvons entrer au royaume des cieux si nous ne reprenons la nature des enfants, c’est-à-dire si nous ne détruisons en nous, par la simplicité de l’enfance, les vices qui s’attachent à nos corps et à nos âmes. Sous le nom d’enfants, il nous fait entendre tous ceux qui croient en lui par la foi à sa parole. Les enfants, en effet, obéissent à leur père, aiment leur mère, ne savent désirer le mal du prochain, ne se soucient point des richesses ; ils ne s’enflent point d’orgueil, ils ne haïssent point, ils ne mentent point, ils croient aux paroles qui leur sont dites, et ce qu’ils entendent, ils le tiennent pour véritable. Revenons donc à la simplicité des enfants, et dans cet état, portons en nous l’image de l’humilité du Seigneur.
Huitième leçon. « Malheur à ce monde à cause des scandales. » L’humilité de la passion est un scandale pour le monde. L’ignorance humaine, est en effet, surtout arrêtée en cela qu’elle n’a pas voulu reconnaître le Seigneur d’éternelle gloire, sous les ignominies de la croix. Et qu’y a-t-il de plus périlleux pour le monde, que de n’avoir pas reçu le Christ ? Il dit être vraiment nécessaire qu’il survienne des scandales, parce que, pour la réalisation du mystère qui allait nous rendre la vie éternelle, l’humiliation de la passion devait être complète en lui.
Neuvième leçon. « Gardez-vous de mépriser aucun de ces petits qui croient en moi. » Il impose, à ceux-là surtout qui vraiment ont cru au Seigneur, les liens très étroits de l’amour mutuel. Les Anges des petits enfants voient Dieu tous les jours ; « car le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu. » Ainsi le Fils de l’homme sauve ; les Anges voient Dieu ; les Anges des petits président aux prières des fidèles. Que les Anges président ainsi, c’est une doctrine absolument certaine. Les Anges offrent donc tous les jours à Dieu les prières des enfants que le Christ a sauvés, et il y a grand péril à mépriser celui dont les désirs et les demandes sont portés avec tant d’honneur jusqu’au trône du Dieu éternel et invisible, par le ministère des Anges qui forment sa cour.

 

 

Eglise des saint Anges gardiens à Arjac

Eglise des saint Anges gardiens à Arjac

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Les objectifs clairs de l'Etat islamique

1 Octobre 2015 , Rédigé par Ludovicus

"Holocauste nucléaire" sur l'Occident et 500 millions de morts

Personne ne pourra dire qu'il ne savait pas : 

"L'Occident ne mesure pas l'ampleur de la situation, l'Etat islamique est beaucoup "plus dangereux et organisé" que nous le pensons selon Jürgen Todenhöfer, un journaliste allemand qui a passé plusieurs jours au sein de l'organisation terroriste en Irak et en Syrie. Celui-ci affirme que le groupe terroriste aurait bien l'intention de déclencher une sorte de tsunami nucléaire contre l'Occident et d'éradiquer "tous les non-croyants". En outre, l'Etat islamique voudrait balayer l'ouest de la surface de la terre avec un "holocauste nucléaire" et prévoirait d'exterminer 500 millions de personnes.

"Tous les chiites, Yazidi, les hindous, les athées et les polythéistes doivent être tués" selon Jürgen Todenhöfer. Le journaliste considère qu'il s'agit de l'organisation terroriste la plus dangereuse au monde. L'Occident "ne mesure pas la menace à laquelle il fait face" et sous-estime le risque "considérable" que représente l'Etat islamique.

Jürgen Todenhöfer raconte qu'il a échangé pendant des mois avec l'organisation terroriste via Skype, avant que celle-ci n'accepte de le recevoir. "J'avais vu les terribles vidéos de décapitations", explique le journaliste. "C'est justement ça qui m'a posé le plus gros problème lors de mes négociations. Au cas où, j'avais fait mon testament avant de partir". Le journaliste allemand décrit la vie sous le califat comme un enfer. "Les gens vivent dans des casernes, dans des maisons bombardées. Je dormais sur un matelas en plastique à même le sol, j'avais de la chance". Selon lui, les vidéos de décapitations servent à asseoir l'autorité du groupe sur la population" (suite).

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Saint Rémi évêque et confesseur

1 Octobre 2015 , Rédigé par Ludovicus

Saint Rémi évêque et confesseur

Collecte

O Dieu, qui par les enseignements du bienheureux Rémi, avez détourné la nation franque des vaines idoles pour lui faire embrasser le seul vrai culte, le vôtre, faites, nous vous en prions, que nous qui nous glorifions du nom de chrétiens, nous fassions passer dignement dans nos œuvres notre foi.

Epître

Mes Frères : Que le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de paix dans la foi, afin que vous abondiez dans l’espérance et dans la force de l’Esprit-Saint. Pour moi, mes frères, je suis certain, en ce qui vous concerne, que vous êtes pleins de charité, remplis de toute science, et qu’ainsi vous pouvez vous avertir les uns les autres. Cependant je vous ai écrit, mes frères, avec quelque hardiesse certains égards, comme pour raviver vos souvenirs, selon la grâce que Dieu m’a donnée, pour être le ministre du Christ Jésus parmi les païens, exerçant la sacrificature de l’Evangile de Dieu, afin que l’oblation des païens Lui soit agréable, étant sanctifiée par l’Esprit-Saint. J’ai donc sujet de me glorifier dans le Christ Jésus, auprès de Dieu. Car je n’oserais parler de choses que le Christ n’aurait pas faites par moi pour amener les païens à l’obéissance, par la parole et par les oeuvres, par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l’Esprit-Saint.

Evangile

En ce temps-là : Jésus dit à ses disciples : Allez par tout le monde et prêchez l’Evangile à toute la création. Celui qui croira et sera baptisé, sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné. Et voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru en mon nom : ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils prendront des serpents, et s’ils boivent quelque poison, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades et les malades seront guéris.

Calice de Saint Rémi: Saint Remi, évêque de Reims, n'a pas pu l'avoir entre les mains car cet objet liturgique date du troisième quart du XIIe siècle, il était à l'origine utilisé pour le sacre des rois de France avec les autres regalia du trésor. Seul le pied est d'ailleurs de cette époque car la coupe a été refaite au XIXe siècle. Propriété de l'État, il est classé comme monument historique au titre d'objet depuis 1896.  25 rois de France y trempèrent leurs lèvres2  En 1791, le calice est confisqué par les révolutionnaires comme beaucoup d'objets des trésors liturgiques, et notamment ceux ayant un rapport direct avec la royauté comme ceux du trésor de Saint-Denis. Il aurait pu être fondu comme beaucoup de ces objets, mais il aurait été oublié et est finalement doté au Muséum central des arts de la République3 au titre des œuvres dont la conservation paraissait importante pour les « Sciences et les Arts », puis il est déposé au Cabinet des médailles de la bibliothèque nationale.  C'est le cardinal Thomas Gousset qui obtient de Napoléon III, en 1858, que le calice soit restitué au trésor de la cathédrale de Reims.

Calice de Saint Rémi: Saint Remi, évêque de Reims, n'a pas pu l'avoir entre les mains car cet objet liturgique date du troisième quart du XIIe siècle, il était à l'origine utilisé pour le sacre des rois de France avec les autres regalia du trésor. Seul le pied est d'ailleurs de cette époque car la coupe a été refaite au XIXe siècle. Propriété de l'État, il est classé comme monument historique au titre d'objet depuis 1896. 25 rois de France y trempèrent leurs lèvres2 En 1791, le calice est confisqué par les révolutionnaires comme beaucoup d'objets des trésors liturgiques, et notamment ceux ayant un rapport direct avec la royauté comme ceux du trésor de Saint-Denis. Il aurait pu être fondu comme beaucoup de ces objets, mais il aurait été oublié et est finalement doté au Muséum central des arts de la République3 au titre des œuvres dont la conservation paraissait importante pour les « Sciences et les Arts », puis il est déposé au Cabinet des médailles de la bibliothèque nationale. C'est le cardinal Thomas Gousset qui obtient de Napoléon III, en 1858, que le calice soit restitué au trésor de la cathédrale de Reims.

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