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Regnum Galliae Regnum Mariae
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8 Décembre 2014 , Rédigé par Ludovicus

Vierge très sainte, qui avez plu au Seigneur et êtes devenue sa mère, vierge immaculée dans votre corps, dans votre âme, dans votre foi, et dans votre amour, de grâce, regardez avec bienveillance les malheureux qui implorent votre puissante protection. 
 
Le serpent infernal, contre lequel fut jetée la première malédiction, continue, hélas ! à combattre et à tenter les pauvres fils d'Ève. 
 
Ô vous, notre mère bénie, notre reine et notre avocate, vous qui avez écrasé la tête de l'ennemi dès le premier instant de votre conception, accueillez nos prières, et, nous vous en conjurons, unis en un seul coeur, présentez-les devant le trône de Dieu, afin que nous ne nous laissions jamais prendre aux embûches qui nous sont tendues, mais que nous arrivions tous au port du salut, et qu'au milieu de tant de périls, l'Église et la société chrétienne chantent encore une fois l'hymne de la délivrance, de la victoire et de la paix. 
 
Ainsi soit-il.

 

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DE LA SÉDUCTION ET DE L’INNOVATION

8 Décembre 2014 , Rédigé par Ludovicus

 

« Que vous vous détachiez si tôt... »; il n'a pas dit : «  Que vous vous soyez détachés », mais, « Que vous vous détachiez ». C'est comme s'il disait : Je ne crois pas encore, je ne pense pas que la séduction soit consommée. On sent encore ici la préoccupation d'un homme qui veut gagner les cœurs qu'il a perdus. Et cette préoccupation, il la laisse éclater encore plus, quand il dit : " Pour moi j'ai confiance en vous, je suis convaincu que vous n'aurez pas d'autres sentiments ". (Ga. V, 10.) " Je m'étonne que vous vous détachiez de Celui qui vous a appelés à la grâce du Christ ". Cet appel, c'est Dieu qui le fait, mais c'est le Fils qui en est cause : c'est lui qui nous a réconciliés avec son Père et qui est l'auteur du bienfait, car nous n'avons pas été sauvés par nos œuvres de justice. Bien plus, les œuvres de l'un sont les œuvres de l'autre, " Car ce qui est à moi est à vous ", dit le Christ, " et ce qui est à vous est à moi ". (Jn, XVII 10.) Il n'a pas dit : Vous vous détachez de l’Évangile, mais : " De Celui qui vous a appelés, de Dieu ". Il s'est servi des termes les plus propres à effrayer, à frapper les Galates. Ceux qui voulaient les séduire, ne s'y prenaient pas brusquement; mais peu à peu ils les écartaient du fond des choses, tout en ayant l'air de respecter les noms. C'est ainsi que le diable s'y prend pour nous décevoir, il se garde bien de laisser voir ses pièges. S'ils avaient dit aux Galates : Renier le Christ, ceux-ci auraient pensé qu'ils avaient affaire à des séducteurs dangereux , et se seraient tenus sur leurs gardes. Mais comme ils leur permettaient, en attendant, de demeurer dans la foi, et qu'ils abritaient leur tentative de séduction sous le nom de l’Évangile, ils sapaient en toute sécurité l'édifice de la religion. Les mots dont ils se servaient, servaient à cacher, comme derrière un voile, leur travail souterrain. [……]

«  Mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile du Christ ». C'est-à-dire, tant que votre esprit restera sain, tant que votre vue restera nette et ne se troublera pas, tant que vous ne vous imaginerez pas que vous voyez ce qui n'est point, vous ne reconnaîtrez pas d'autre Évangile. Quand nos yeux sont troublés, ils voient autre chose que ce qui existe ; il en est de même de notre esprit, il éprouve les mêmes désordres quand il a été troublé et désorganisé par des raisonnements pernicieux. C'est ainsi que l'imagination des fous prend une chose pour une autre. Mais la folie de l'erreur religieuse est plus dangereuse que celle-là : elle exerce sa funeste influence non pas dans le domaine des sens, mais dans le domaine de l'esprit; elle trouble, non pas la prunelle des yeux de notre corps, mais les yeux de notre intelligence. — "Et qui veulent renverser l’Évangile du Christ ". Ces hommes n'imposaient aux Galates qu'une ou deux coutumes nouvelles, la circoncision et l'observation du sabbat; mais Paul veut montrer qu'UNE LÉGÈRE ATTEINTE COMPROMET L'ENSEMBLE DE LA FOI; et il dit qu'ils renversent l’Évangile. De même que celui qui, dans une pièce de monnaie rogne quelque chose de l'effigie du prince, lui enlève toute valeur, de même CELUI QUI DÉTRUIT SEULEMENT UNE PETITE PARTIE DE LA FOI ORTHODOXE, LA COMPROMET TOUT ENTIÈRE, car ce premier changement en amène d'autres de plus en plus pernicieux.

Où sont-ils donc ceux qui nous accusent d'humeur querelleuse, parce que nous ne sommes pas d'accord avec les hérétiques? Où sont-ils maintenant ceux qui disent qu'entre nos adversaires et nous il n'y a point de différence de doctrine, mais que toute la lutte provient de notre esprit de domination? Qu'ils écoutent les propres paroles de Paul : d'après lui, CELUI QUI VEUT INTRODUIRE LE PLUS MINCE CHANGEMENT DANS L’ÉVANGILE, LE RENVERSE. Or ce n'est pas un mince changement que celui qui est proposé par nos adversaires. N'est-ce rien, en effet, que de dire avec eux que le Fils de Dieu n'est qu'une créature? N'as-tu pas appris dans l'Ancien Testament, qu'un homme ayant ramassé du bois un jour de sabbat, fut puni du dernier supplice pour avoir violé un des commandements de Dieu, et certes ce n'était pas le plus important? et qu'Osée, ayant soutenu l'arche qui allait se renverser, mourut sur-le-champ, parce qu'il avait empiété sur des fonctions qui n'étaient pas les siennes? Quoi ! le fait de n'avoir pas observé le sabbat et d'avoir porté la main sur l'arche qui allait tomber a tellement excité l'indignation de Dieu, qu'il a jugé indignes de tout pardon ceux qui s'en étaient rendus coupables, et celui qui a porté la main sur des dogmes sacrés et redoutables, celui-là pourra se justifier et obtenir son pardon? Non, non. Et voilà précisément la cause de tous ces maux, NOTRE APATHIE DEVANT CES INNOVATIONS SI PETITES QU'ELLES SOIENT. C'est ainsi que des désordres plus grands se sont glissés à la suite de ceux qui étaient moindres et qu'on n'avait pas réprimés. Et de même que ceux qui négligent les lésions du corps humain y font germer la fièvre, la gangrène et la mort, de même ceux qui négligent de porter remède aux troubles de l'âme quand ils ont encore peu de gravité, sont cause que la désorganisation devient plus profonde. Un tel, dira-t-on, n'a pas observé rigoureusement le jeûne, ce n'est pas grave; un autre, ferme du reste dans l'orthodoxie, s'est plié aux circonstances et n'a pas dit ce qu'il pensait, cela non plus n'est pas bien grave. Un autre, dans un moment de colère, a menacé de renier la vraie foi, mais il n'y a pas encore là de quoi le punir; c'est la colère, l'impatience-qui l'ont fait pécher. Et combien d'autres péchés du même genre ne trouverait-on pas qui se glissent dans les églises? Et voilà ce qui nous attire les railleries des Juifs et des gentils, quand ils voient l’Église partagée en mille et mille sectes. Si tout d'abord ceux qui entreprennent d'échapper aux liens sacrés de la religion, et d'ébranler tant soit peu ses dogmes, recevaient le châtiment qu'ils méritent, la peste qui nous désole aujourd'hui ne se serait pas produite, et les Églises ne seraient pas assaillies par une aussi violente tempête. Voilà pourquoi l'apôtre dit que la circoncision est le renversement de l’Église. » Saint Jean Chrysostome Commentaire Galates

 

 

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UN RAPPEL À PROPOS DE L’ISLAM EN CES TEMPS DE CONFUSION

1 Décembre 2014 , Rédigé par Ludovicus

 

« Ainsi, n'en doutons pas, l'islamisme n'est pas seulement une révolution d'Arabes qui s'ennuient sous la tente, et auxquels un chef habile a imprimé une surexcitation qui les pousse tout à coup à la conquête des villes les plus luxueuses de l'Orient. Non; mais Dieu a laissé prévaloir pour un temps l'antique ennemi de l'homme, et lui a permis de choisir un organe duquel il séduira les peuples, en même temps qu'il les asservira par le glaive. De là, Mahomet, l'homme de Satan, et le Coran, son évangile. Or, quel est le crime qui a poussé ainsi à bout la justice de Dieu, et l'a portée à abandonner ces peuples à un esclavage dont nous ne prévoyons pas encore la fin ? L'hérésie est ce crime odieux, qui rend inutile la venue du Fils de Dieu en ce monde, qui proteste contre le Verbe de Dieu, qui foule aux pieds l'enseignement infaillible de l'Église. Il faut qu'il soit puni et que les nations chrétiennes apprennent qu'un peuple ne s'élève pas contre la parole révélée sans s'exposer à voir châtier, même dès ce monde, son audace et son ingratitude. Alors succombent et Alexandrie, second siège de Pierre, et Antioche, où il siégea d'abord, et Jérusalem, qui garde le tombeau glorieux. [...]


Le flôt s'arrête devant Constantinople et n'inonde pas encore les régions qui l'avoisinent. L'empire d'Orient, devenu bientôt l'Empire grec, est mis à même de profiter de la lecon. Si Byzance eût veillé à la foi, Omar n'eût ni visité ni Alexandrie, ni Antioche, ni Jérusalem. Un délai est accordé; il sera de huit siècles; mais lorsque Byzance aura comblé la mesure, le croissant vengeur reparaîtra. Ce ne sera plus le Sarrasin, il est usé; mais le Turc, et Sainte-Sophie verra badigeonner ses images chrétiennes et peindre par dessus les sentences du Coran, parce qu'elle est devenue le sanctuaire du schisme et de l'hérésie. [...]


Quant à son audace de pénétrer sur le sol francais, il l'expiera durement dans les champs du Poitou. L'Islam s'est trompé; là où l'hérésie ne règne pas, il n'y a pas de place pour lui. [...]


Arrêtons-nous ici, après avoir salué la justice de Dieu sur l'hérésie et reconnu la vraie cause des triomphes de l'islamisme, et l'unique raison de la permission divine à laquelle il doit d'avoir existé, de n'avoir pas été une secte obscure et éphémère au fond de l'Arabie. » (Dom Guéranger, Jésus-Christ Roi de l'Histoire, Collection sens de l'Histoire, Association saint Jérôme, 2005, p. 95-97)

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30 Novembre 2014 , Rédigé par Ludovicus

 

UN PEU D’ADORATION DANS LA MOSQUÉE TOURNÉ VERS LA MECQUE

Un geste fort en forme de message qui s'inscrit dans la ligne de ce voyage qui se veut une main tendue à l'islam pour combattre le «fondamentalisme», comme François l'a expliqué, vendredi, à Ankara, au premier jour de sa visite. Elle s'achèvera dimanche, où le pape assistera à la divine liturgie orthodoxe avec le Patriarche Bartholomé.
Quelques instants après cette prière spectaculaire, samedi matin, le Père Federico Lombardi, porte parole du Vatican, s'est empressé de préciser qu'il s'agissait, en fait, d'une «ADORATION SILENCIEUSE». Le Pape, selon Lombardi, ayant d'ailleurs confié à son hôte musulman, «nous devons adorer Dieu».

Cette étape à la mosquée, où aucun discours n'était prévu, devait être l'un des moments forts de son déplacement de trois jours en Turquie. Il le fut mais restera comme un geste fort du pape François. Car il aura osé là ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'a jamais fait: prier ouvertement dans une mosquée à côté d'un dignitaire musulman.

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30 Novembre 2014 , Rédigé par Ludovicus

LE PAPE DEMANDE LA BÉNÉDICTION DU PATRIARCHE BARTHOLOMAIOS

Il s'incline devant lui lors de la prière oecuménique de la vigile de saint André

- « Je vous demande de me bénir, ainsi que l’Eglise de Rome » : c’est la requête du pape François, s’inclinant devant le patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomaios Ier, ce 29 novembre 2014, au deuxième jour de sa visite en Turquie.

A la nuit tombante ce soir, le pape et le patriarche ont participé ensemble à une prière œcuménique, en l'église patriarcale Saint-Georges du Phanar, siège du patriarcat œcuménique de Constantinople, à Istanbul. Le pape a été accueilli par le son de fête des cloches, pour marquer l'événement.

La célébration, sous forme d’intercession - écrite spécialement pour l'occasion - chantée en latin et en grec pour le pape, pour le patriarche et pour l’unité des Eglises, a commencé un peu avant 18h (17h à Rome) marquant l’entrée liturgique dans la fête de saint André, patron du patriarcat (30 novembre).

 

Le patriarche Bartholomaios et le pape ont prononcé chacun un discours : « Ce soir mon âme est remplie de gratitude envers Dieu qui m’accorde de me trouver ici pour prier ensemble avec votre Sainteté et avec cette Église sœur, au terme d’une intense journée de visite apostolique », a confié le pape en italien.

« Je sens que notre joie est plus grande parce que la source est au-delà ; elle n’est pas en nous, elle n’est pas dans notre engagement ni dans nos efforts – même s’il y en a, comme il se doit – mais elle est dans la confiance commune en la fidélité de Dieu, QUI POSE LE FONDEMENT DE LA RECONSTRUCTION DE SON TEMPLE QUI EST L’ÉGLISE », a-t-il ajouté.

Le pape a souligné que, comme André et Pierre, orthodoxes et catholiques étaient « frères dans l’espérance » : « Quelle grâce, Sainteté, de pouvoir être frères dans l’espérance du Seigneur ressuscité ! Quelle grâce – et quelle responsabilité – de pouvoir marcher ensemble dans cette espérance, soulevés par l’intercession des saints frères Apôtres André et Pierre ! »

A la fin de son allocution, adressant ses vœux à tous les membres du patriarcat pour la fête de leur saint Patron, le pape est venu s’incliner devant le patriarche en déclarant : « Je vous demande une faveur : de me bénir, ainsi que l’Eglise de Rome. » En signe de bénédiction, le patriarche a embrassé le pape sur le front.

Au terme de la célébration, après le Notre Père, le pape et le patriarche ont béni les participants, puis se sont rencontrés en privé durant une trentaine de minutes.

Demain matin, le pape François participera à une Divine liturgie dominicale pour la fête de saint André et signera une Déclaration commune avec le patriarche. ROME, 29 novembre 2014 Zenit

 

 

 

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27 Novembre Fête des apparitions de Notre-Dame à la rue du Bac

27 Novembre 2014 , Rédigé par Ludovicus

O Notre Dame de la Médaille Miraculeuse,
qui avez voulu apparaître 
à sainte Catherine Labouré 
comme la Médiatrice de toutes les grâces,
écoutez-moi, 
je vous implore!

Je remets entre vos mains maternelles 
toutes mes intentions, 
tous mes intérêts spirituels et temporels.  
Je vous confie la grâce 
que j'ose solliciter de votre bonté,
vous suppliant humblement d'en parler 
à votre divin Fils 
et de lui demander de m'exaucer, 
si cette grâce que j'implore 
est bien conforme à Sa volonté 
et au bien de mon âme.

Après avoir élevé vos mains suppliantes 
vers le Seigneur,
daignez, ô Vierge Puissante, 
les abaisser sur moi, 
m'envelopper de vos rayons de grâces 
afin qu'à la lumière 
et à la chaleur de ces rayons,
mon âmes se dégage des choses d'ici-bas,
se purifie et marche joyeusement à votre suite,
jusqu'au jour où vous 
m'accueillerez à la porte du ciel.

Amen.

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MÊME MADIRAN LE DISAIT

27 Novembre 2014 , Rédigé par Ludovicus

 

Jean Madiran - Itinéraires - n° 288 - décembre 1984

 

La messe a survécu. Ils ne l'ont pas tuée. Ils n'ont pas pu. La messe catholique, interdite par l'Eglise catholique depuis quinze ans, la Messe catholique traditionnelle, latin et grégorienne selon le Missel Romain de Saint Pie V est toujours célébrée à travers le monde, et elle l'est de plus en plus. Le Saint Siège avait déclaré en 1981 que son sort était désormais réglé, qu'elle avait disparu, qu'elle était oubliée. Deux mille évêques avaient été invités à participer à cette tromperie, à la construire eux-mêmes, à la contresigner. L'enquête qui leur avait été impérée en juin 1980, on ne savait pas sur le moment, nous ne savions pas, Saventhem lui-même ne savait pas quelle était son arrière-pensée, et si elle nous était secrètement favorable ou défavorable. Mais les évêques, informés de première main, surent très vite ce que la bureaucratie vaticane attendait d'eux, et la plupart le firent docilement. On leur demandait de s'informer comme s'ils recherchaient partout des prêtres et des fidèles attachés à la messe traditionnelle, mais en tout cas de n'en trouver aucun. Ils n'en trouvèrent effectivement aucun, en évitant systématiquement d'interroger les personnalités et les groupes bien connus qui militaient publiquement pour le rite traditionnel, pour le latin et pour le grégorien. Ceux d'entre eux qui prirent l'initiative de se faire entendre de leur évêque, leur évêque refusa de les écouter. Les paisibles fidèles et les dirigeants circonspects de l’Una Voce française - circonspects et paisibles mais d'une piété indomptable - furent éconduits comme des trublions : ils l'ont raconté dans leur bulletin, et l'histoire saura retrouver leur témoignage, pour la honte des évêques truqueurs. La vérité truquée fut proclamée à Rome par la congrégation du culte tripotant avec gourmandise les résultats de son enquête : « no problème », plus de problème, la messe traditionnelle, ce n'est même plus la peine d'en parler.

 

Ils avaient tout fait depuis 1969 (et même avant) : raconté que c'était la messe des vieux, la messe des nantis, la messe des nostalgiques et des esthètes, ce fut une immense campagne de diffamation et de démoralisation qui trouvait son origine dans les consignes du stratège Hannibal Bugnini. Celui-ci s'était même vanté d'avoir, avec la nouvelle messe, réalisé un chef-d'oeuvre d'une splendeur sans précédent, qui écrasait la pauvre liturgie millénaire issue des âges obscurs. Toutes ces sottises avaient leur chance en une époque qui les aime d'un amour de prédilection et par connaturalité ; et toutes ces sottises avaient pour elles, en outre, la totalité des plus puissants media obsessionnels, audiovisuels, télévisés ou imprimés, magazines et journaux. Cela aurait pu leur suffire. Dès le début, ils avaient estimé que la persuasion par diffamation ne suffisait pas. Ils pou­vaient compter pourtant sur l'intimidation sociologique, sur la psychose de masse, sur la mort des vieillards nostal­giques et sur la montée d'une jeunesse sauvage, qui n'était plus instruite de rien, une jeunesse mentalement désarmée, offerte et vendue comme esclave aux princes de ce monde. Mais non. Ils y ont ajouté l'interdiction [D’où le mensonge de Benoit XVI]. Ayant tout fait, et avec quelle efficacité temporelle, pour que la messe traditionnelle tombe en désuétude, pour qu'elle soit mé­prisée et pour qu'elle devienne un grimoire incompréhensible aux générations nouvelles, ils ont en outre, dès le pre­mier jour de la messe nouvelle, décidé d'interdire l'ancienne. Je me suis longtemps interrogé sur cette mesure qui, compte tenu de ce qu'ils pensaient, aurait forcément dû leur paraître superfétatoire. J'en suis venu à comprendre que l'interdiction, ce n'était point par tactique, ce n'était pas en fonction d'une stratégie ou d'une pédagogie ; c'était gratuit, c'était pour se faire plaisir : c'était par cruauté, c'était par haine. C'était la signature du Diable. [C’était pour tarir les sources de la grâce, de la vie chrétienne afin de vaincre le catholicisme]

 

Le plus condamnable en effet, le plus honteux dans toute l'affaire, c'est bien qu'ils aient osé interdire le rite millénaire de la messe catholique.[Cela prouve qu’ils ne sont pas la hiérarchie catholique]

 

Et c'est ce qui subsiste de plus honteux, de plus condamnable dans la lettre-circulaire du Saint Siège en date du 3 octobre 1984.

 

La messe traditionnelle n'est plus tout à fait interdite, il y a un progrès, ou plutôt un léger moindre mal ; elle demeure cependant une messe suspecte soumise à auto­risation préalable, c'est un scandale énorme et insensé.

 

Je le dis aujourd'hui comme je le dis depuis quinze ans et comme je l'ai écrit en 1972 au pape Paul VI : aucun pontife ne peut valablement frapper d'interdiction le rite millénaire de l'Eglise catholique. [Ergo]

 

S'il me fallait ne dire qu'une seule chose sur cet immense sujet de la guerre révolutionnaire à l'intérieur de l’Église et de sa liturgie, c'est celle-là que je dirais.

 

Est-ce une consolation latérale ou un motif de cons­ternation supplémentaire ? La circulaire du Saint Siège, dans la forme et dans le fond, est pleine de malfaçons, de méprises et de contradictions.

 

La méprise ou la malfaçon la plus criante, mais non la seule, est de faire référence à l'enquête liturgique de 1980 en des termes radicalement inexacts, comme si l'on avait oublié quelles questions au juste elle posait aux évêques.

 

La contradiction la plus violente est entre le dispositif, quasiment d'excommunication, institué à l'encontre des traditionalistes, et les sentiments attribués par deux fois au pape Jean-Paul II. A la fin de son texte, la circulaire du Saint Siège se donne comme le signe de la sollicitude du souverain pontife pour tous ses fils ; au début, elle précise même que le pape a voulu se montrer favorable aux groupes de prêtres et de fidèles qui demeurent attachés au rite traditionnel : ce qui a fait dire à La Croix du 17 octobre que c'était une « main tendue aux chrétiens traditionalistes ». Et simultanément, par la première des cinq conditions édictées, il est ordonné de n'avoir nullam partem avec eux. NULLAM PARTEM ! Toutes les traductions disent : « rien de commun », « rien à voir » ou « aucune connivence » avec ceux qui doutent de la messe de Paul VI. J'ai opté, on l'a vu, pour une traduction un peu moins écrasante : les tenir à l'écart, ou s'en tenir à l'écart. De toute façon, des parias. Ce n'est pas ce qu'on appelle habituellement une « main tendue ».

 

Il faut bien voir, au demeurant, qui est ainsi écarté du bénéfice d'une autorisation éventuelle. Pas seulement ceux qui contestent la messe de Paul VI : mais jusqu'à ceux qui doutent. Et pas seulement ceux qui doutent mais jusqu'à ceux qui pourraient avoir quelque liaison ou quelque rapport avec eux. Cela peut aller fort loin. Exemple : Marcel Clément s'efforce depuis vingt ans de multiplier les preuves publiques qu'il n'a plus aucune « connivence », qu'il n'a désormais « rien à voir » avec moi, nullam partem. Mais il n'est pas assuré d'avoir convaincu tout son monde, dans le monde ecclésiastique où il aspire à un petit fauteuil et où il n'a pas encore gagné (en vingt ans) le moindre strapontin. Il demeure suspect. Qu'il s'en aille maintenant demander (hypothèse gratuite) l'autorisation de la messe traditionnelle, même à lui on pourrait la refuser, en faisant jouer la condition draconienne numéro 1.

 

La seconde condition draconienne, prise au pied de la lettre, édicte que la célébration de la messe traditionnelle sera strictement réservée aux fidèles mentionnés sur la liste nominative de la demande d'autorisation. La première condition supposait une inquisition incessante des sentiments intimes, la seconde exige des contrôles d'identité permanents. Par quoi ces deux conditions sont plus absurdes encore que draconiennes, plus inapplicables que cruelles. En outre, elles sont vicieuses : elles ne consentent en somme l'autorisation qu'à ceux qui n'ont aucun doute sur la messe de Paul VI ni aucune connivence avec les douteurs. Mais ceux qui n'ont aucun doute n'ont aucune raison pressante de demander la messe traditionnelle.

 

- Si vous n'avez aucun doute, pourquoi donc iriez vous abandonner notre superbe messe nouvelle ? Ce n'est pas raisonnable. Ou alors vous nous cachez quelque chose. Vous doutez en secret. Vous avez sans doute un peu trop écouté ceux avec qui vous ne devriez avoir NULLAM PARTEM. Ou bien vous n'êtes pas logique, ou bien vous n'êtes pas sincère...

 

Car il faut bien un motif à la demande.

 

Le motif acceptable sera d'être un vieillard nostalgique qui voudrait retrouver les souvenirs de sa lointaine enfance : on lui répondra que la messe n'est pas faite pour cela, mais qu'enfin, par grande condescendance, on pourra le lui permettre deux ou trois fois par an, dans quelque oratoire isolé, avec un vieux prêtre bien malade dont on n'attend plus rien.

 

Le schéma est soigneusement bouclé. D'un côté, les seuls admis à demander l'autorisation sont ceux qui n'ont aucun motif de le faire: en tout cas aucun motif religieux. De l'autre côté, ceux qui reçoivent la faculté de donner l'autorisation sont ceux qui n'ont, pour la plupart, aucune intention de la donner : les évêques de la nouvelle messe et du nouveau catéchisme.

 

En effet, la circulaire du Saint Siège n'est pas un décret autorisant, fût-ce sous conditions, la messe traditionnelle. Elle décrète autre chose. Elle concède aux évêques la faculté de l'autoriser ou de ne pas l'autoriser, selon leur bon plaisir pastoral. Or ils ont dans leur grande majorité manifesté depuis quinze ans une hostilité hargneuse à la messe de leur ordination. Ils ont, par la parole, par l'exemple, par toutes sortes de mesures et sanctions administratives, montré qu'ils tenaient la messe nouvelle de Bugnini et de Paul VI en beaucoup plus haute estime. Ils n'ont aucune envie de se déjuger et d'autoriser une messe qu'ils ont déclarée dépassée, désuète, périmée, obstacle à l'évangélisation et masquant ce qu'ils nomment « l'esprit de l'Evangile ». Aux cinq conditions universellement obligatoires édictées par la circulaire du Saint Siège, ils ont au demeurant la faculté d'ajouter des conditions de leur cru, comme s'est empressé de le faire dès le 16 octobre Mgr Mamie, l’écoeurant évêque de Fribourg, Lausanne et Genève.

 

Bref, la circulaire romaine donne à ceux qui ont voulu supprimer la messe traditionnelle la faculté d'en autoriser la célébration à ceux qui font la preuve qu'ils n'ont aucun motif de la désirer.

 

Si ce n'est pas une excommunication des catholiques traditionnels, c'est à tout le moins un apartheid : NULLAM PARTEM. Cette exclusion qui vient par l'Église NE VIENT PAS DE L'ÉGLISE. Son dispositif révèle son identité. Elle est ce pluralisme ouvert à toutes les consciences, à toutes les opinions, à toutes les religions, sauf au dogme catholique et à la tradition catholique. Une telle exclusion ne vient pas de l'Église mais du monde : DU MONDE MAÇONNIQUE, LIBÉRAL-SOCIALISTE, RÊVANT D'UNION DE LA GAUCHE AVEC LE COMMUNISME. Mais une telle exclusion vient par l'Église, PARCE QUE L'ÉGLISE EST ELLE-MÊME PÉNÉTRÉE, NOYAUTÉE, OCCUPÉE.

 

Dans le même document du Saint Siège, donc, dans cette même circulaire du 3 octobre coexistent d'une part un tel renforcement des mesures administratives de discrimination et de persécution, d'autre part l'énoncé d'une paternelle bienveillance personnelle du souverain pontife, qui déclare vouloir se manifester par une concession concrète.

 

C'est un autre « cas majeur et particulièrement manifeste » de ce que le P. Joseph de Sainte-Marie nomme « la division intérieure du Magistère » (1).

 

Concernant la nouvelle messe de Paul VI en elle-même, dont la circulaire du Saint Siège cherche à nous imposer de proclamer sine ambiguitate etiam publice, sans ambiguïté et même publiquement, que nous n'avons nullam partem avec ceux qui « mettent en doute » (in dubium vocant) sa valeur juridique et doctrinale, nous répondrons d'abord à cette invitation par une observation préalable :

 

- Heureusement qu'il y eut dès 1969 des théologiens et des cardinaux pour mettre en doute la rectitude de cette messe nouvelle: Cette contestation provoqua quelques corrections indispensables, notamment celle de l'article 7 de l'Institutio generalis, et ainsi « cela évita », comme dit le P. Joseph de Sainte-Marie, « le scandale d'un missel romain introduit par une définition hérétique de la messe ». J'ajoute que cette messe nouvelle était le plus grand bouleversement jamais subi d'un seul coup par la liturgie de l'Église, et que cette « réforme » d'une ampleur sans précédent était approuvée, y compris la « définition hérétique », par Paul VI dans sa constitution apostolique Missale romanum du 3 avril 1969. Les nouveaux textes, y compris toujours la définition hérétique, étaient publiés sous la signature de Paul VI. J'ai fait remarquer déjà plusieurs fois et, puisque la remarque n'a été ni entendue ni contestée, je répète aujourd'hui à la cantonade que ce plus grand bouleversement jamais subi par la messe, Paul VI, DANS L'HYPOTHÉSE LA PLUS BIENVEILLANTE, l'avait donc signé sans lire, ou bien avait lu sans comprendre. Il n'y a donc aucunement lieu de mettre tant de hauteur à vouloir nous écraser sous l'argument qu'il s'agit de « la messe promulguée par Paul VI ». L'argument n'a rien d'écrasant, quand il s'agit de la promulgation par un tel pontife dans de telles conditions. Quand il est établi, comme c'est le cas, que le souverain pontife a forcément signé sans lire ou bien lu sans comprendre une « définition hérétique de la messe », il ne suffit pas de corriger cette définition. Il faut prendre acte de l'anomalie et ne pas fermer les yeux sur les conséquences. C'est tout le nouvel Ordo, c'est toute la messe nouvelle qu'il avait en 1969 signé sans lire ou lu sans comprendre. Dans l'hypothèse la plus bienveillante. N'invoquez donc plus, de grâce, l'« autorité » de Paul VI. Vous finiriez par faire davantage que nous faire hausser les épaules.

 

Après cette observation préalable, mais non point subsidiaire, sur la dénommée « messe promulguée par Paul VI », il n'est pas inutile de préciser en outre que ce n'est point d'abord l'orthodoxie ou la légitimité de son texte que nous mettons en doute, c'est son existence : son existence en tant que rite défini, stable, identique à lui-même à travers l'espace et le temps.

 

Dès son premier refus de cette messe nouvelle, le P. Calmel déclarait

 

« Je refuse l'Ordo Missae de Paul VI parce que, en réalité, cet Ordo Missae n'existe pas. Ce qui existe, c'est une révolution liturgique universelle et permanente, prise à son compte ou voulue par le pape actuel, et qui revêt pour le quart d'heure le masque de l'Ordo Missae du 3 avril 1969

 

Le P. Calmel avait vu juste dès 1969. Il ajoutait « Commencée par le pape, puis abandonnée par lui aux Eglises nationales, la réforme révolutionnaire de la messe ira son train d'enfer ».

 

Il n'y a pas, dans les faits, de messe de Paul VI ayant des contours définis et respectés. Il y a eu, tout de suite, sous ce nom, ce que Louis Salleron a désigné comme « la messe évolutive ».

 

Le Saint Siège lui-même n'arrive plus aujourd'hui à savoir exactement de quelle messe il parle quand il parle de la messe « promulguée par Paul VI ». La circulaire romaine du 3 octobre mentionne la légitimité et l'orthodoxie du missel romain « promulgué par Paul VI en 1970 ». Mais c'est le 3 avril 1969 que Paul VI, par sa constitution apostolique Missale romanum, a déclaré promulguer sa nouvelle messe. C'est le 12 novembre 1969 que l'épiscopat français a prétendu la rendre obligatoire : il ne pouvait rendre obligatoire en 1969 une messe qui ne serait promulguée qu'en 1970. Le brouillard juridique est complet. D'avril 1969 à mars 1970, la nouvelle messe a connu au moins trois éditions vaticanes distinctes, avec des versions différentes et deux définitions successives de la messe elle-même, par les deux versions du fameux article 7 de cette Institutio generalis qui énonçait les intentions et la doctrine de la messe nouvelle. A s'en tenir aux textes officiels, l'évolution continuelle et la « créativité » incessante y sont déjà visibles, comme le montrent (entre vingt autres exemples) les nouveaux canons suisses, introduits en 1980 dans les diocèses d'Italie et adoptés en 1983 dans la nouvelle édition officielle du missel romain en langue italienne. Les textes officiels bougent lentement, mais ils bougent : dans le sens d'un effacement progressif du caractère sacrificiel de la messe, d'une accentuation rampante du rôle de l'assemblée dont le prêtre n'est plus que le président. Quant aux faits, c'est-à-dire les célébrations telles qu'elles ont lieu en réalité, la révolution liturgique s'y donne libre cours. Il ne s'agit pas d'excès isolés. Il s'agit de manifestations exemplaires, voulues comme telles, ayant en effet valeur et fonction d'exemple, la messe télévisée, les cérémonies de cirque et de music-hall organisées en présence du pape, sans que personne veuille ou puisse rétablir l'« ordre de la messe », l'Ordo missae, fût-ce celui de 1970, qui est de plus en plus méconnu, méprisé, tenu pour inexistant. C'est bien compréhensible. La révolution liturgique s'était engagée contre la liturgie figée des anciens rites ; elle ne respecte pas davantage le fixisme des nouveaux. Il n'y a pas une messe nouvelle : il y a les stades successifs et mouvants d'une décompo­sition de la messe catholique. [Non, il y a remplacement pur et simple]

 

On avait voulu faire croire au peuple chrétien et au clergé catholique que la messe traditionnelle était abolie, qu'elle était interdite, qu'elle était morte. Cette imposture contre laquelle nous bataillons depuis quinze ans avait une sorte de cohérence globale, une brutale simplicité, qui s'imposait aux prêtres et aux fidèles peu instruits ou mal informés. Il va être beaucoup plus difficile de faire croire que la messe n'est qu'à moitié abolie, frappée d'une interdiction à éclipses, et qu'elle est tantôt morte et tantôt non.

 

A la nouvelle, lâchée sur les antennes à partir du 15 octobre, d'une circulaire datée du 3, l'opinion mondiale a compris que l'interdiction était levée et que la messe traditionnelle était à nouveau d'actualité : ni désuète ni enterrée. On avait voulu la supprimer, on y avait échoué. L'opinion ne s'est pas trompée, elle a seulement anticipé sur la dynamique de la messe retrouvée, sans entendre ni vouloir entendre rien aux chinoiseries ésotériques que l'on prétend opposer encore à une libre célébration. La messe a survécu, la messe revient.[Comme forme dite extraordinaire du rit romain qui en possède une soi-disant aussi ordinaire qui n’est autre que la synaxe de Montini/Bugnini]

 

Jean Madiran

 

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DES CONCLUSIONS À TIRER

19 Novembre 2014 , Rédigé par Ludovicus

 

On n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Mt 5, 15


Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. Jn 8, 32

Après cet exposé synthétique, mais fort clair, de Monsieur l’abbé de La Rocque, qui nous aide à décrypter la « gnose » moderniste à travers son langage abscons et sa philosophie sous-jacente, l’on peut conclure en premier lieu, que la croyance des occupants actuels de Rome est incompatible et irréconciliable, avec la Tradition et le Magistère de la Sainte Église, et qu’il est fort douteux que l’on puisse, miracle excepté, convertir de tels « malades » enfermés dans un subjectivisme naturaliste, évolutionniste, personnaliste et existentiel.

La conception même qu’ils se font des dogmes, du Magistère, de la Révélation, de Dieu, les placent, sans aucun doute, hors de l’Église, même si selon les apparences, ils paraissent y être, ils le sont qu’à titre coloré et selon l’erreur commune. Ils y sont en démolisseurs, en sapeurs des fondements de la doctrine du Salut, comme l’avait fort bien dénoncé saint Pie X, qui n’avait eu à faire qu’aux premières fièvres de cette maladie mortifère.

Cela détruit aussi, ce que d’aucuns nommait : « l’Église concrète, l’Église réelle », car cela n’est que l’église moderniste transcendantale, et non la Sainte église apostolique et romaine de toujours, comme le disait fort bien Monseigneur Lefebvre.

Depuis cinquante ans l’Église est éclipsée, par cette philosophie de ténèbres, par cet aveuglement coupable, car volontaire, par ces réconciliés avec le monde, son esprit et son prince, ces orgueilleux sans ascèse, ces boursouflés de fausse science, ces idolâtres de la modernité.

Ils ont frappés à la racine, à la source de toutes les grâces et de ses canaux, ils ont pervertis les intelligences, en vains docteurs, ils se sont égarés et ont entrainés les âmes dans l’absurdité et l’abîme grâce à leur brigandage et avec la complicité de l’autorité usurpée.

 

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La clef de décodage indispensable de la pensée moderniste

18 Novembre 2014 , Rédigé par Ludovicus

Une conférence fort intéressante, courte et simple, pour mieux comprendre la crise dans l'Eglise :

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=6uS0ruhjZXM

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NOTRE DAME DE LA MERCI POUR LA LIBÉRATION DES MUSULMANS CAPTIFS DE L’ISLAM

17 Novembre 2014 , Rédigé par Ludovicus

Aux musulmans par un ancien musulman : "Lisez le Coran en essayant de vraiment comprendre ce qu'il dit, avec votre intelligence et vous conclurez vous-mêmes."

http://gloria.tv/media/gddL3t8RhVa

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